1ere Compagnie
(Combats en zone urbaine)
Lors
de la spécialisation des compagnies au REP au début
des années soixante, l'entraînement de la 1ère
compagnie est essentiellement consacré au combat antichar et nocturne mais, au fil des années, l'unité
se spécialise dans le combat en localité.
La plupart des opérations modernes se déroulent d'ailleurs
en milieu urbanisé, comme le prouvent les récentes
opérations de Bangui et de Brazzaville. Outre les CEC (centres
d'entraînement commando) répartis dans toute la France,
qui dispose des installations nécessaires, la compagnie bénéficie
de surcroît pour son entraînement du village de combat
de Frasseli en Corse. Une fois par an, la 1ère Cie et ses
personnels reçoivent un entraînement leur permettant
d'investir des blocs d'immeubles, de réduire la résistance
ennemie en milieu urbain.
De
plus, depuis 1997, la 1ère compagnie effectue chaque année
un séjour à Ham le célèbre village de
combat de la Bundeswher. À l'issue de ce stage, les jeunes
légionnaires recoivent un certificat technique élémentaire.
La découverte des positions fortifiées de Beyrouth, organisées par les Palestiniens lors de l'opération
Épaulard, causa un véritable choc dans les unités
françaises, de par l'ingéniosité de leur élaboration.
Les cadres et instructeurs des compagnies, en tirèrent les
leçons et, désormais, allient méthoses d'investigations
traditionnelles et techniques permettant d'investir des blocs d'immeubles,
de réduire la résistance ennemie en mileu urbain.
De plus, depuis 1997, la 1ère compagnie du 2ème REP, effectue
chaque année un séjour à Ham le célèbre
village de combat de la Bundeswher. À l'issue de ce stage,
les jeunes légionnaires, obtiennent un certificat technique
élémentaire de "combat en zone urbaine".
L'armement est également adapté à ces missions
et la 1ère compagnie dispose de fusils à pompe "Remington"
et "Mossberg". Des munitions plastique, à chevrotine 9, "Ballettes" et "Brenneke"
sont utilisées, ainsi que des cartouches à gaz, particulièrent
performantes.
Dans chaque section de combat, on trouve un Famas avec désignateur
laser. Outre son aspect psyologique, où le point rouge est
bien visible sur la personne, ce système est très
efficace pour la désignation des objectifs, en particulier
sur les façades. La compagnie travaille également
beaucoup de nuit et de façon discrète. Aussi, les
Famas
ont été équipés de silencieux.
Les cadres aimeraient également disposer lance-flammes de
type jetable, comme on en trouve dans certaines unités de
choc russes.
En combat urbain ce type d'arme pourrait se révéler
redoutable.
Des échelles modulaires et l'échelle "Puga"
kit aluminium sont en expérimentation ainsi que des
lance-grappins. Les légionnaires parachutistes de la 1ère
compagnie sont bien sûr spécialisés dans l'emploi
des cordes et pratiquent le rappel.
Outre ses trois sections de combat et la section d'appui, la 1ère
compagnie dispose d'une section cynophile. Ces hommes et leurs chiens, sont employés à la garde du quartier Raffalli,
mais
leur utilisation en combat localité est désormais
chose courante, tout spécialement dans le domaine du pistage.
Dans l'histoire moderne du régiment, les "verts"
furent engagés lors de l'opération Iskoutir Djibouti,
Sarajevo, Bangui et en 1997 à Brazzaville, deux légionnaires
furent grièvement blessés. Au printemps 2000, après
un stage de maintien de l'ordre à La Courtine, la compagnie
fut envoyée au kosovo où ses savoir-faire se révèlent
des plus utiles à Mitrovica.
La
section cynophille rattachée a la 1ère compagnie
Le
chien suit son maître absolument partout y compris le largage
avion ou hélico
Mitrovika, au Kosovo, les verts protègent les civils Serbes qui se
rendent dans le village Albanais
Combat
de rues en "zone urbaine"
Fouille
d'une maison Serbe
Le
chien joue un rôle prépondérant dans la fouille
Mitrovika, tenue combat de rues
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