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DIEN-BIEN-PHU

Veillée d'armes


En cette période de saison sèche,rien n'annonce le désastre à venir.Les camps retranchés ont parfaitement rempli leur fonction et les grandes opérations ont maintenu le delta à l'abri des visées de Giap. Pourtant, dès la fin de l'opération "Mouette ", il semble que la menace vietminh, sans vraiment s'écarter du delta, s'oriente à la fois au centre, vers les Hauts-Plateaux et surtout au Nord-Ouest vers le pays Taï et le Laos. L'abandon de Na-San voulue par Cogny, ayant ouvert la voie au Vietminh sur l'itinéraire capital de Yen-Bay à Diên Biên Phu, )porte de la vallée de la Nam-Youn et du chemin conduisant à Luang-Prabang.

Le 2 novembre, malgré plusieurs opinions divergentes, Navarre prend la décision qu'il mûrit depuis le mois de juillet et ordonne une action préventive visant à s'emparer par surprise de la position de Diên Biên Phu ». Plus tard, pour se justifier, Navarre écrira : "Occuper Diên Biên Phu et y accepter la bataille m'apparut comme l'unique solution me donant une chance, avec les forces que j'avais, de sauver le Laos .Pour réaliser cette opération exclusivement aéroportée, le général Cogny dispose de 6 bataillons dont le ler BEP. L'opération « Castor » est préparée dans le plus grand secret et le cadre d'ordre du général Gilles qui en assure le commandement précise ses objectifs : s'emparer dans un premier temps du village de Diên Biên Phu et des croupes de l'ancien poste.
Tenir la piste d'aviation.
Le 20 novembre 1953, une flotte de 70 Dakota et 10 C 119 Fairchild est rassemblée sur les terrains d'aviation d'Hanoï. L'investissement de Diên Biên Phu doit être réalisé par le GAP 1 du lieutenant-colonel Fourcade comprenant trois bataillons renforcés : 6e BPC du commandant Bigeard, 2/ler RCP du commandant Bréchignac et 1er BPC aux ordres du commandant Souquet. Ces unités sauteront en deux vagues successives sur l'objectif. Les jours suivants, au plus à J+3, les forces tenant la cuvette doivent s'élever à deux GAP réunissant six bataillons parachutistes. A cette date, la cuvette est occupée par le PC du régiment 148 et par le bataillon 910, plus spécialement chargé de l'instruction des troupes régionales.

Deux autres bataillons couvrant la cuvette au loin, face à la frontière vietnamo-laotienne peuvent rallier Diên Biên Phu en deux jours de marche. Enfin, les têtes de colonnes de la division 316 sont en train d'aborder Son-La.
Après un vol de deux heures, à 10h30, le signal vert apparaît.

La plus grande opération aéroportée de la guerre d'Indochine vient de commencer.

Le 6e BPC saute le premier sur la DZ Natacha et se pose en plein milieu des bo-doïs en train de conduire une séance d'instruction sur le tir au mortier et à la mitrailleuse. Après une période de regroupement confuse, le bataillon Bigeard entame la conquête de ses objectifs. Le 2/ler RCP saute simultanément sur la DZ Simone. Comme sur Natacha, le largage est approximatif, ce qui empêche le bataillon d'intercepter des éléments vietminh, dont l'état-major du régiment 148, qui décrochent vers le sud-ouest, là où la brousse épaisse qui borde la Nam-Youm n'a pas permis de terminer le bouclage de Diên Biên Phu. Après six heures de combat, le GAP 1 contrôle la cuvette où règne une activité intense. En lisant les documents saisis, on s'apercevra qu'outre les unités mention-nées par le 2e Bureau, deux compagnies lourdesde matériel sur le village de Diên Biên PhParachutage avant la bataille.
du bataillon 675 appartenant à la division 351 se trouvaient sur place, appuyant du feu de leurs mortiers et de leurs canons SKZ l'infanterie engagée contre les parachutistes. Le succès est complet, mais déjà, le GAP 1 compte 11 tués et 52 blessés. Heureux de ce succès, le général Navarre adresse le message suivant au général Gilles :
Je vous prie de transmettre mes chaleureuses félicitations aux troupes parachutistes qui ont sauté sur Diên Biên Phu dans la première vague — Je n'ignorais pas le danger de cette entreprise, mais connaissant leur valeur, je n'ai jamais douté du succès — Le général Cogny y joint ses plus affectueuses félicitations — Signé : Navarre, commandant en chef. »

Le lendemain, dans une atmosphère de ruche bourdonnante, les largages continuent. Le 1 er BEP fait partie de la seconde vague de l'assaut aéroporté ; dès les jours suivants, il constitue l'un des bataillons d'intervention du groupement opérationnel du Nord-Ouest. Le général Gilles et le PC de l'opération sautent avec le GAP 2 ; le matériel lourd est largué sur la DZ Octavie. De part et d'autre de la Nam-Youn, les parachutistes déploient une activité intense pour récupérer l'armement lourd et le matériel égarés lors du saut, ramasser les parachutes, réparer le terrain d'aviation que les Viets avaient détruit et aménager les premières positions du camp retranché.
Le 22 novembre, avec l'arrivée du 5e Bawouans du capitaine Botella, l'effectif est complet, soit 4650 parachutistes réunis dans la plaine de Diên BiênPhu. Plaine est un bien grand mot pour cette vallée,la plus grande de la région, qui constitue égalementun important grenier à riz pour le Vietminh. Traversée par la Nam-Youn qui appartient au bassin du Mé-kong, la cuvette s'étend sur 17 kilomètres de long et 5de large. Elle est couverte de tailliset d'arbres. Des montagnes assezélevées l'entourent et elle reçoit moi-tié plus d'eau que les autres vallées
du nord de l'Indochine. Les rizières dela petite plaine sont surplombées, de700 mètres environ, par des lignes decrêtes qui descendent en gradins irréguliers. La forêt couvre ces hauteursainsi que les mamelons du nord-est. Lapiste d'aviation en terre battue estsituée au centre de la cuvette et au nordPavie qui traverse également la cuvette.
Dans la vallée vivent 15000 Thaïs cultivant le riz et traitant l'opium, un trafic qui rapporte annuellement500 millions de francs au Vietminh. Chef-lieu adminis-tratif sans grande importance, Diên Biên Phu consti tue en revanche, un enjeu stratégique de taille par saposition au centre d'un éventail se déployant du Laosà la Thaïlande, la Birmanie, la Haute-Région duTonkin et la Chine méridionale. Au mois d'avril 1945, elle avait vu passer la colonne Alessandri en vers la Chine nationaliste. Par rapport aux poss connues du Vietminh à ce moment là, le site judicieusement choisi, d'abord pour freiner, arrêter la ruée des divisions de Giap sur le ensuite pour exprimer totalement la puissance du plus grand camp retranché d'Indochine.
Dès le 22 novembre, les travaux commencen aménager le camp retranché de part et d'au la Nam-Youn. La méthode des points d'appt. celle appliquée à Na-San, mais cette fois ren en centres de résistance plus étoffés auxquels donné des prénoms féminins. Ainsi, du nord a en suivant l'axe principal constitué par la Nam-Y la piste Pavie, trouvera-t-on, en premier lieu k d'appui Gabrielle, un avant-poste situé à quatr mètres du camp retranché proprement dit et oi enterré le 5/7e RTA, puis en descendant, légèr excentré sur la rive droite, le centre de rési: Anne-Marie composé de deux points d'appui pés un bataillon Thaï et à gauche, dans la position, Béatrice dont les trois points d'appui tenus par le 3/13e DBLE. Entourant la piste 1 tion, à l'ouest, voici Huguette comprenant six d'appui où sont installées les compagnie 1/2e REI et son appendice Françoise, Claudin les trois points d'appui sont défendus f 1/13e DBLE, puis à l'est, en remontant vers le Claudine 6 qui deviendra Junon où se trouvent du GAP et l'hôpital souterrain du commandant Gr Eliane dont les six points d'appuis sont initia tenus par le 1/4e RTM et Dominique où le 3/2 est organisé en 5 points d'appui. Au centre du sitif, à proximité de la piste d'aviation, Eperv regroupe le PC du groupement opérationnel du Ouest, les services du camp et son artillerie que les bataillons parachutistes placés en r d'intervention. A huit kilomètres au Sud, en pro de la piste d'aviation secondaire, se trouve 15 où sont solidement retranchés le 3/3e REI, I, RTA, le 3/10e RAC et 3 compagnies Thaïs. Ai de la bataille, et suivant son évolution, la d nation des centres de résistance et leur comr changeront, des relèves interviendront avant leversement des derniers jours de combat ai du mois de mai.
Après le retrait des ler et 6e BPC du camp rets seuls restent le GAP 2 et, jusqu'au 10 décembre le 2/1er RCP pour mener a bien les sorties de plus en plus difficiles

 

 

 

 

 

Le recueil des forces de Laï-Chau et l'évacuation de la place vont tourner au cauchemar. Le 23 novembre, le bataillon Bréchignac est envoyé au devant de la colonne et la rejoint à six kilomètres au nord du camp retranché. Une partie des partisans Thaïs a déjà pris le chemin de Diên Phu en passant par la brousse. Mais les hommes de la colonne sont rattrapés après deux jours de marche par des détachements du TD 148 qui les harcèlent. Rapidement, les hauts responsables militaires français se rendent compte que la cuvette est investie. La division 316 atteint Diên Phu le 6 décembre. La 308, la 351 lourde et la 312 sont attendues entre Noël et la fin de l'année. Le 7 décembre, le général Cogny ordonne l'opération Léda, évacuation aérienne de Laï-Chau. En rotations, les éléments de la garnison et les civils sont évacués sur Diên Biên Phu. Le 8, le GAP 2 un raid de nettoyage dans la région de Ban-Lam-Ban et Na-Doï, au sud de la cuvette en ayant pour instruction :

-d'affirmer notre présence et de détruire le maximum de VM;
pour interdire la récupération du paddy et du riz par les V.M.

-deprotéger la mise en place d'une organisation que et d'un système permettant de mettre à la récolte de paddy ;
-de receuillir des renseignements sur l'identification, le stationnement, les dépôts et les intentions VM dans cette zone. »
Au cours de cette sortie, les parachutistes recueillent également un pilote dont l'avion a fait un atterrissage . Le lendemain, après avoir brûlé une tonne de paddy, soumis au harcèlement viet, le détachement rentre à Diên Biên Phu. Le 14 décembre, le TD 174 entre dans Laï-Chau désert. L'opération Pollux est officiellement terminée. Il ne reste plus aux partisanss que la possibilité de rejoindre la cuvette ou le Laos .
En fait, derrière la satisfaction affichée, un drame se jouera à l'arrière-garde. Un nouveau Cao-Bang, les compagnies légères de supplétifs qui essaient de se glisser entre les colonnes viets. Le 11 décembre à 7 heures, le GAP 2 aux ordres du commandant Leclerc quitte Diên Biên Phu pour aller à leur rencontre.
Tandis que les éléments du 8e BPC grenouillent dans les villages méos sur les crêtes, le groupement progresse sur la piste Pavie. Dans l'ordre, 1 er BEP, 5e Bawouan. Le BEP progresse prudemment, chaque mouvement de terrain pouvant receler un piège. Au nord de la cuvette, la vallée se transforme en un goulet d'étranglement où s'infiltre la RP 41. Le commandant Guiraud l'aborde avec précaution. La compagnie Martin reçoit l'ordre de reconnaître les pitons qui dominent la Nam-Co. La section de tête tombe sur un poste de surveillance viet récemment abandonné. Il y a encore des casques en latanier, des sacs de couchages, des fils téléphoniques qui partent vers l'arrière.
Colonne par un sur un layon esquissé dans la jungle, la progression continue, quand tout à coup, la section de l'adjudant-chef Baty est durement accrochée. Son dégagement mobilise les compagnies Brandon et Verguet ; finalement, les Viets décrochent. Bilan : 7 blessés qu'il faut déjà brancarder en attendant une évacuation héliportée. La progression reprend, lente et difficile dans la forêt serrée ou dans les herbes à éléphant coupantes comme des rasoirs. Après des heures de coupe-coupe, le bataillon reçoit l'ordre de se poster défensivement sur un piton où il recueille un détachement de Thaïs venant de Laï-Chau. C'est un miracle qu'ils aient échappé aux Viets. Une remarque unanime : « Il y en a partout ».
Un des sous-officiers qui parle bien le français explique : « Nous avons pris la brousse, mais nous devions faire très attention en traversant les pistes ou les sentiers ; c'est plein de colonnes de bo-doïs ou de coolies. Plusieurs fois on a failli se faire accrocher, mais c'est notre pays. »
Le 12 décembre, le BEP reprend sa progression vers l'est, en direction d'une ligne de crête où il s'installe. Le 13, le 5e BPVN passe en tête. A 14 heures, les bawouans entrent dans Muong-Pon désert ; la garnison du village vient d'être massacrée.

Au même moment, le BEP poursuit sa progression en direction du Pu-Ya-Tao sur les traces du 5e BPVN. Arrivés au sommet, les légionnaires s'installent pour la nuit. Partout aux alentours, du fond des vallées monte le bruit des coupe-coupe. Le dimanche matin, la 4e compagnie du BEP est regroupée autour de son chef, le capitaine Cabiro, le légendaire « Cab ». Les chefs de section sont anxieux et pour tout dire, ils souhaitent l'affrontement. Coupant court, le commandant Guiraud fixe les missions du bataillon. Direction un petit col en amont du Pu-San où le BEP doit attendre un parachutage de vivres, d'eau et de munitions qui lui est destiné ainsi qu'au 5e BPVN, qui, d'après les écoutes radio, semble en difficulté. Au moment où l'avant-garde du GAP 2 quittait Muong-Pon, la colonne a été prise sous un feu violent. C'est le 5e Bawouans qui subit le choc. En très peu de temps, et malgré l'intervention de deux B 26, les bawouans comptent 3 tués, 13 disparus et 22 blessés à brancarder. Le commandant Leclerc lui donne alors l'ordre de se regrouper sur le Pu-Ya-Tao.
Toujours installé sur le col de Pyong-Hang, le BEP va être le témoin impuissant de l'horreur .

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