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Parmi les défenseurs de la cuvette, le moral est au plus bas. En deux nuits consécutives, l'ennemi s'est emparé du nord du dispositif défensif, mettant ainsi en péril tout l'ensemble du camp retranché. Le général de Castries, par manque d'initiative a définitivement abandonné une position défendue avec acharnement une nuit durant par les tirailleurs algériens. L'artillerie de la division 351 a fait preuve d'une efficacité insoupçonnée. Remarquablement installée à même les pentes de la cuvette, elle est protégée par un système de casemates enterrées qui la rend à peu près invulnérable aux tirs de contre-batterie français. Le colonel Piroth, commandant l'artillerie du camp retranché, accablé de reproche
par certains de ses pairs, s'estime fautif et préfère mettre fin à ses jours devant l'humiliation. La nouvelle de sa mort est cachée pour ne pas ajouter au désarroi ambiant. La perte des positions septentrionales de la cuvette permet désormais aux Viêt-Minh de tenir sous son feu la piste d'aviation principale. L'avenir du pont aérien, cordon ombilical de Diên Biên Phu est gravement compromis, d'autant plus qu'il est maintenant manifeste que Giap dispose d'une artillerie antiaérienne importante et efficace. Le constat est sévère pour de Castries, même s'il n'est pas seul responsable, en ce qui concerne l'organisation du camp retranché. La piste d'aviation se révèle insuffisamment protégée au nord et au nord-est, là où l'on se rapproche des hauteurs de la cuvette. Les bataillons parachutistes de réserve sont prévus pour participer à la défense de la position centrale, ce qui réduit d'autant leur possibilité d'intervention. L'organisation défensive du terrain a été réalisée de manière très inégale et il apparaît que la plupart des abris ne résistent pas aux obus de 105 mm. Enfin l'ensemble du périmètre occupé par les Français, totalement défriché lors des aménagements, ne bénéficie plus d'aucun camouflage. C'est donc sur un camp retranché en proie à une crise morale grave que sautent les parachutistes du 6`m,, BPC le 16 mars en milieu de journée. Au même moment, à Hanoi, Navarre lâche à l'un de ses
adjoints : « Soyons sans illusions, c'est perdu. »


L'étau se resserre

Pourtant et contrairement à ce que pense le général en chef du corps expéditionnaire d'Extrême-Orient, le sort de la bataille n'est, à ce moment là, nullement scellé. En effet et même si Giap a remporté un succès initial en s'emparant de deux points d'appui essentiels pour la défense du camp et en anéantissant deux bataillons, ses attaques se sont soldées par de très lourdes pertes qui l'empêchent
Ce C-47 du GT 2/62 Franche-Comté au roulage décolle sous le feu de l'artillerie viet, le 18 mars 1954 à Diên Biên Phu. Cet avion était chargé des évacuations sanitaires des blessés graves vers Hanoï. Avec l'intensification des tirs vietminh, les Dakota augmentèrent les évacuations de nuit, plus délicates mais cependant plus sûres.
(Cci photo S.H.A.A.)
Des éléments isolés résisteront cependant jusqu'à la fin de la matinée
CHAMP DE BATAILLE hl~1 -

 

 

Succès incontestable pour les Français, la prise d'Eliane 1 est pour Giap après l'échec contre Huguette 6, un revers cuisant. Ses adversaires ont montré, contrairement à ce qu'il croyait, qu'ils avaient encore des réserves et

suffisamment de mordant et d'allant pour reprendre une position tenue fermement par ses troupes. Les combats de ces derniers jours lui ont d'autre part coûté très cher en vie humaine. Mais il y a encore plus grave. Les pertes subies, la résistance inattendue des défenseurs, l'extrême violence des combats, l'incertitude quant à l'issue de ceux-ci, ont quelque peu ébranlé le moral de ses combattants dont un certain nombre ont fait défection.
Dès le lendemain de l'échec sur Eliane 1, par le biais de ses commissaires politiques, Giap reprend donc en main ses troupes, fait accélérer l'arrivée ou rappelle de nouvelles unités.
Le 10 avril le PC de la 304 quitte ainsi le Delta pour Diên Biên Phu où elle arrive le 27.
L'aide matérielle de la Chine est d'autre part, grâce à l'entremise du général Ly Tcheng Hou, considérablement accrue. Enfin et afin de préserver au mieux son corps de bataille, Giap décide de revenir à la tactique qui a déjà si bien réussi à ses troupes, et qui consiste à encercler et à isoler les positions adverses par tout un réseau de tranchées et de boyaux. Ces tranchées justement, les défenseurs d'Huguette 6 les regardent avec de plus en plus d'appréhension. Et pour cause, dans la nuit du 14 avril au 15 avril, le point d'appui dont la défense est depuis
le 8 assurée par la 1re compagnie du 5` BPVN du capitaine Bizard, se retrouve complètement encerclé. Dès lors, le ravitaillement en eau et en munitions d'Huguette, devient pour le commandement un cauchemar, d'autant plus problématique que les détachements qui l'assurent, le font au prix de lourdes pertes. Le 16 dans la soirée, de Castries qui le jour même a été promu au grade de général de brigade, donne donc son accord pour abandonner la position. Bigeard à qui il confie la tâche de recueillir la garnison, constitue dès le lendemain un groupement de choc composé de légionnaires du BEP et de paras du 8. A 20 h, ce groupement part à l'assaut des tranchées adverses mais arrivé à proximité d'Huguette, butte contre des positions viêt-minh solidement tenues. L'adjoint opérationnel de Langlais engage alors dans le combat une compagnie du 6` BPC et du 1 /4e RTM, mais sans succès, l'ennemi repoussant toutes les tentatives de percée. En fin de soirée, conscient que ses hommes ne pourront tendre la main à ceux de Bizard, « Bruno », la mort dans l'âme ordonne le repli. Pour Bizard et ses combattants, privés d'eau et à cours de munitions, il n'y a plus dès lors qu'une solution, celle de rompre l'encerclement et de gagner le nouveau
point d'appui baptisé Opéra que les défenseurs sont en train d'aménager entre Huguette 1 et Epervier. L' évacuation débute à 10 h 20 et s'achève vingt minutes plus tard après une course contre la montre à travers les positions viets et le no man's land. Bizard est sain et sauf mais beaucoup de ses hommes n'ont pas eu sa chance, un évadé sur deux a trouvé la mort.
Le sort d'Huguette 6 réglé, Huguette 1 devient la cible prioritaire du Viêt-Minh. Très rapidement celui-ci encercle le point d'appui puis dans la nuit du 22 au 23, submerge la
jour le jour pour le ravita la perte d'Huguette 1 en considérablement la surface d des parachutages, constitue un coup dur. Tout le commande d'accord sur ce point, si 1 1 n'est pas reprise au plu: camp retranché mourra dans délai, faute d'approvisioi Le 23, en début d'après-mi BEP, sous les ordres du corn Liesenfelt se lance donc à la re d'Huguette 1. Pris sous
adverses efficaces, les lég de Liesenfelt ont très rapide mal à progresser en dépit di d'une vingtaine d'avions. A l'affaire est selon les termes d, « foutue » et l'ordre donné al de se replier.
La chute du camp rets


Elle devient inéluctable après d'Huguette 1, ceci d'autant de Castries n'a plus de moyen suffisants pour s'opposer aux de Giap. Ses effectifs, sous redoublés du Viêt-Minh, o, sans que les renforts parachu parvenus à compenser les pe date du 30 avril, la garnison r plus que de 5 000 combattais alors que Giap est à même d'¦ six fois plus. La situation
pour le général vietnamien, favorables pour lancer une avant que la conférence de C débute et surtout que la mc fasse son apparition.
L'offensive qui se déclenche 1"r mai, commence comme d par une forte préparation d' A 20 h 30, les Bodoï montent d'Eliane 1 défendue par les c parachutistes du II/lei F combats font rage toute la nt l'aube, à un contre dix, les h( Bréchignac, sont obligés de et de se replier sur Eliane temps Huguette 5 et Domini< tombées. Seule satisfaction
Emouvante relique des combats de Diên Biên Phu, la plaque d'identité du légionnaire parachutiste Friedrich Siegfried du 1er BEP tué lors de la contre-attaque menée par les compagnies Domigo et

capitaine Pouget. Mais l'arrivée de ces renforts, bien que réconfortant our le moral des défenseurs, ne se ait qu'en trop faible quantité pour changer le cours des événements. Le 4 mai, d'ailleurs à 3 h 45 du matin, Huguette 4 est submergée sous les assauts conjugués du régiment 36 et
d'un bataillon du régiment 88.
Le 6, alors que sautent encore des renforts sur le camp retranché, les défenseurs mettent à profit les derniers instants de répit qui leur restent, pour réorganiser et renforcer les points d'appuis :
- sur Epervier et Dominique 4,
regroupés sous les ordres de Tourret, les restes du 8' Choc ;
- sur Huguette 2 et 3, Guiraud et un bataillon de marche constitué de légionnaires-parachutistes venant des deux BEP, soient environ 160 hommes ;
- sur Lily 1 et 2, le commandant
,. xrol 'nnA
Né à Villefranche de Rouergue en 1898, il entre en 1916 à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, Henri Navarre en sort cavalier et fini la grande guerre comme sous-lieutenant au 2ème Hussard. Il sert par la suite dans les Spahis en Syrie avant de rejoindre les troupes d'occupation en Allemagne où il séjourne de 1922 à 1927. Il est admis au concours de l'Ecole de Guerre et une fois breveté séjourne au Maroc de 1930 à 1934. Il effectue ensuite son temps de commandement comme capitaine au 11e Cuirassiers jusqu'en 1936. Il intègre par la suite les services de renseignements de l'état-major de l'Armée, dont il dirige la section allemande de 1938 à 1940. Fin 1940, il est affecté à Alger comme chef du 2e Bureau chargé des activités de renseignement et de contre-espionnage. L'hostilité de l'amiral Darlan l'amène à rentrer dans la clandestinité en 1942 avant d'assurer le commandement des services de renseignement demeurés en France occupée. En 1944-45, il commande le 3' Spahis marocain et se fait remarquer par une manoeuvre hardie qui lui fait enlever Karlsruhe à la barbe de De Lattre. Après l'armistice il est choisi comme chef de cabinet du général Koenig en Allemagne. Nommé général de brigade à 47 ans, il prend le commandement de la division de Constantine de 1948 à 1949, pour retourner bientôt en Allemagne diriger la 5e division blindée. En 1953, il est chef d'état-major du général Juin à l'OTAN quand le président du Conseil René Mayer fait appel à lui pour succéder à Salan en Indochine. Le général Navarre, dont la presse française d'Indochine aime à dire début 1954 que le Viêt-Minh l'a surnommé « le renard », est réputé pour posséder d'« éminentes qualités intellectuelles, une fermeté de caractère, une culture générale et militaire qui le qualifient pour un grand commandement ». Il ne possède cependant aucune expérience de l'Extrême-Orient et on l'oblige à assumer le commandement du théâtre d'opération indochinois. Remplacé en juin 1954 par général Ely après l'échec de Diên Biên Phu, il quitte l'armée pour le secteur civil et publie ses mémoires en 1956, sous le titre « L'agonie de l'Indochine ». Il est décédé à Paris en 1983.


 

 


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