En
mars 1990, le pouvoir du Président Bongo est vivement contesté.
Port-Gentil, capitale économique du Gabon, fief de l'opposition,
est au bord de la révolte. Celle-ci éclate deux mois
plus tard.
Dans
cette ville pétrolière, les six mille résidents
français sont menacés tandis que les troubles gagnent
Libreville. Le consul de France est même un moment pris en
otage. Le gouvernement français décide l'intervention
des forces basées sur place et en RCA pour mener une opération
d'évacuation de ses ressortissants, mais également
pour protéger ses investissements pétroliers.
À Calvi, La 2e compagnie du capitaine Lieutaud est en alerte
Guépard.
À 14 heures, le 24 mai, les "Rouges" décident
de rejoindre sur place les parachutistes d'infanterie de marine
et une compagnie du 2e Regiment Etranger d'Infanterie. Dans un
premier temps, les légionnaires parachutistes assurent la
sécurité de l'ambassade de France.
Devant
la gravité de la situation, le Quai d'Orsay décide
l'évacuation rapide d'une partie de ses ressortissants. Le
27 mai, la 2e compagnie prend le chemin de la jungle et prend en
compte les Français et autres résidents étrangers
de Lambarénéet RABI- Kounda.
C'est
ensuite un séjour à Port-Gentil a but dissuasif. La
2e compagnie est en charge de la protection de l'aéroport
et est gardée en réserve d'intervention .
Comme
c'est souvent le cas en Afrique Noire la flambée de violence
très durement réprimée, ne fait pas long feu.
|