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22 Dossier - DIÉN BIEN PHU
Bodoï lesquels dix minutes plus tard s'emparent du PC de de Castrie.
Alors que de Castries est emmené en captivité, sur Isabelle, légionnaires du III/3e REI, tirailleurs des II/1er RTA, V/7e RTA, artilleurs du 3/10e RAC, chasseurs du peloton Préau du 1" RCC et Thaïs des BT sous les ordres du colonel Lalande, s'apprêtent à briser l'encerclement vers le sud. Cette sortie débute vers 8 h du soir dans des conditions plus que défavorables. Pris sous le feu de l'artillerie adverse, confrontés à une vive résistance du régiment 57 renforcé de trois bataillons de la 308, les hommes qui y participent sont très rapidement obligés de se replier sur leur position de
départ. Lalande n'a dès lors plus d'autre choix que d'accepter la proposition de cessez-le-feu que lui font alors des émissaires viêt-minh. A 1 h du matin, la garnison d'Isabelle dépose les armes. Le camp retranché de Diên Biên Phu appartient désormais au passé.
Ces très jeunes combattants font preuve d'u enthousiasme mais les pertes seront si lourdes assauts directs que Giap devra adopter une strate économe du sang de ses hommes. (collection Dul
Nicolas avec quelques marocains et légionnaires ;
- sur Claudine, le commandant Clémençon et quelques éléments ; - sur Junon, aux côtés des mitrailleuses quadruples du lieutenant Redon, les Thaïs blanc du capitaine Duluat et quelques légionnaires du 1/13" DBLE ; - sur Eliane 2, les deux compagnies du 1" BPC, la 2 du capitaine Pouget et la 3 de Marcel Edme, sur Eliane
3 des légionnaires du I/ 13" DBLE et quelques tirailleurs du 1/4" RTM, sur Eliane 4, les restes du II/ 1" RCP, du 5' BPVN et du 1" BEP, sur Eliane 10, ceux du 6" BPC, enfin sur Eliane 11 et 12, aux ordres du capitaine Chenel, des Thaïs du BT 2, des tirailleurs algériens et quelques sapeurs.
Tel est le dispositif français à 5 h du soir, lorsque les Viêts lancent leur ultime attaque. Plus encore que les autres jours, le bombardement est d'une violence inouïe, l'ennemi utilisant pour la première fois des orgues de Staline aux effets dévastateurs. A minuit, les Bodoï s'emparent d'Eliane 10. A 2 h du matin, une énorme explosion secoue Eliane 2 sous laquelle les sapeurs Viêt-Minh viennent de faire sauter deux tonnes de TNT ! A l'aube en dépit d'une résistance farouche, après tant de sacrifices de part et d'autre, Eliane 2 tombe définitivement aux mains des Viêt-Minh. Le 7 mai, peu après 16 h toutes les positions à l'est de la Nam Youn ont cessé d'exister. La superficie du camp est désormais réduite à celle d'une peau de chagrin de 500 mètres de côté, sur laquelle s'entassent
4 000 blessés et près d'un millier de déserteurs.
La résistance devient dès lors illusoire comme tout projet de sortie en force, d'ailleurs. Dans l'après-midi du 6, en effet, de nouvelles photographies aériennes du camp retranché sont parvenus à de Castries, Langlais et Bigeard. Or ces photographies ont révélé que le Viêt-Minh avait réalisé trois nouvelles tranchées interdisant toute sortie vers le sud.
A 16 h 30, après avoir reçu l'aval du général Cogny, de Castries ordonne donc à toutes les unités du camp retrarlch1> à l ev-rentlf n fie !`elles
Autopsie d'une défaite


Parmi les défaites qui jalonnent l'histoire militaire française, Diên Biên Phu est sans nul doute l'une de celles qui au XXe siècle a eu le plus de retentissement et de conséquences. Elle précipite d'abord l'achèvement d'une guerre longue et coûteuse. Ensuite, elle marque la fin d'une présence et d'une domination française vieille de plus de 90 ans. Enfin, dans le reste de l'Union française, ce désastre a un retentissement énorme auprès des indépendantistes, notamment en Algérie où elle va encourager le FLN à passer à l'action. Pour toutes ces raisons, Diên Biên Phu est et reste une bataille décisive.
Snr le nlan humain le bilan .le la
hommes ont combattu dans la maudite. Sur cet effectif, à du 7 mai, 1 726 ont été tué: ont disparu, 5 234 ont été et 1 161 ont déserté. Le nor prisonniers faits à Diên Biên donc important : 11 721 homn 4 436 blessés. Or sur ce no: l'exception de 858 blessés libér le 14 et le 26 mai, pour raison c seulement 3 290 hommes revi vivants des camps du Viêt-Mi autres mourront d'épuiseme malnutrition, d'absence de soir maladie lors du trajet ou dans k eux-mêmes.
Le total des pertes ennen également conséquent. Sur les hommes mobilisés pour la ba 900 auraient trouvé la mort et i 000 et 20 000 auraient été bleu Sur le plan militaire, la bat Diên Biên Phu a confirmé h du Viêt-Minh et celle de Giap s'est révélé être un rec adversaire mais aussi un tal, tacticien et surtout stratège. Ce malgré toutes les prévisions adversaires, est arrivé à masse
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diversion, le général vietnamien est aussi parvenu à contraindre Navarre â disperser ses moyens terrestres et aériens sur des théâtres d'opérations secondaires et ainsi à le priver d'éléments indispensables alors même que débutait la bataille décisive de la guerre d'Indochine. Enfin, Giap et c'est peut-être là le plus important, en repoussant la date de son offensive du 25 janvier au 13 mars, contre l'avis de la plupart de ses subordonnés et ceux de ses conseillers chinois, a su prendre
meilleure décision, celle qui a assuré a son armée, une victoire certaine et décisive.
Tactiquement, le Viêt-Minh a démontré un réel savoir faire. Grâce à une main 'oeuvre abondante, et par des travaux de terrassement d'une ampleur égalée, il est arrivé à Circonscrire et à vestir le camp retranché en un temps sez court. Ces travaux qui ont pris des proportions considérables », ont u à Diên Biên Phu, une influence aussi déterminante que celle de l'artillerie.
Servie par des canonniers expérimentés et maîtres dans l'art du camouflage, énéficiant d'observatoires xceptionnels et d'une nette supériorité umérique, cette dernière a joué un ôle des plus importants. Par des tirs
concentration, laissant à ceux qui les bissaient une véritable « impression écrasement », les artilleurs viêt-minh nt en effet contribué efficacement à la rise des positions attaquées. Quant aux s de harcèlement visant à interdire ou gêner les relèves et le ravitaillement u ceux de contre-batterie destinés
à museler les canons adverses, ils ont tous été d'une redoutable efficacité. Si le Viêt-Minh a fait preuve d'une grande maîtrise dans l'utilisation de l'artillerie, il a su aussi avec brio entretenir loin de ses bases de ravitaillement, un corps de bataille fort de 33 bataillons. Ce ravitaillement a constitué une véritable prouesse pour les 260 000 porteurs de Giap si l'on sait qu'en l'espace de seulement six mois, sur plus de 500 kilomètres, ceux-ci ont transporté 16 250 tonnes de munitions, matériels et vivres6. Pour acheminer celles-ci, le général vietnamien a mobilisé tous les moyens dont il disposait, soient 20 000 bicyclettes, 400 camions, 11 800 radeaux, 500 chevaux et bien sûr des hommes en grand nombre dont une bonne partie a été affectée à la création et à l'entretien de routes et de pistes menant au champ de bataille, au percement de casemates ou au hissage des pièces d'artillerie sur les contreforts de la cuvette.

Au vue de ces éléments, il est aisé de comprendre pourquoi le corps de bataille vietnamien a très vite pris à Diên Biên Phu, l'ascendant sur son adversaire. Abandonné à lui-même, celui-ci a résisté tant bien que mal pendant cinquante-sept jours dans des conditions effroyables dignes de la première guerre mondiale, à la différence près que pendant ce conflit, les combattants pouvaient bénéficier d'une relève, ce qui ne sera jamais le cas pour ceux de la cuvette dès lors que
Etienne Le Baube, doctorant en histoire militaire et études de défenses, c'est spécialisé sur l'Asie orientale où il a séjourné plusieurs années.
Christophe Dutrône, titulaire d'un DEA en histoire militaire, il collabore à plusieurs historiques et uniformologiques.
la piste sera fermée. La fermeture de celle-ci en empêchant le ravitaillement et l'évacuation des blessés constituera pour le commandement du camp retranché, un véritable casse-tête. Sans munitions, vivres et renforts humains suffisants, la garnison de Diên Biên Phu ne pouvait l'emporter face à l'armée de Giap constamment approvisionnée et renforcée. Certes des unités seront parachutées sur la cuvette et ce presque jusqu'à la fin du camp retranché, mais celles-ci le seront en trop petit nombre et surtout de façon trop étalée dans le temps pour permettre de combler les pertes ou de reprendre à l'ennemi les positions perdues. Certains objecteront alors que si les nombreux déserteurs que comptaient les berges de la Nam Youn avaient poursuivi le combat, la garnison aurait disposé de suffisamment d'hommes pour tenir jusqu'à l'arrivée de la mousson, laquelle aurait sans aucun doute contraint Giap à lever le siège. Cette
LES AUTEURS
Né en 1910, ou 1912 selon les sources, à An Xa, dans la province de Quang Binh en Centre-Annam. Fils de mandarin, il obtient son baccalauréat de philosophie à Hanoi en 1934 ainsi qu'une licence de droit en 1938. En 1937, Giap exerce le métier de professeur d'histoire à l'école Thang-Long à Hanoï. Il refuse une bourse d'étude en France et adhère au parti communiste en 1939. Il épouse la fille du doyen de la faculté de lettre de Hanoi. Après l'interdiction du parti communiste indochinois en 1939, il s'exile en Chine. Sa femme, demeuré en Indochine est arrêtée, condamnée aux travaux forcés et meurt en prison. Membre fondateur du Viêt-Minh lors de sa création en 1941, il y assume les fonctions de chef militaire avant de devenir ministre de la défense de la République populaire du Vietnam en 1946. Il devient membre du Politburo du parti Lao Dong, le parti des travailleurs, en 1951. Opposé à Lê Duan et Le Duc Tho qui l'accusent à partir de 1962 de révisionnisme prosoviétique et d'être un partisan de la politique de coexistence pacifique, il est défendu par Hô Chi Minh. Giap doit à sa popularité au sein de l'armée d'avoir pu résister face aux menées du clan Lê Duan. Il doit cependant démissionner du poste de Ministre de la Défense en 1980, est se retrouve exclu du bureau politique du Lao Dong en 1982. Il reste néanmoins vice-premier ministre jusqu'en 1991. Aujourd'hui retiré à Hanoï, Giap continue à s'exprimer régulièrement sur l'évolution politique de son pays. Il est l'auteur de Guerre du peuple - Armée du peuple (François Maspero, 1967) et plus récemment a publié ses Mémoires, traduite en français chez Anako, en 2003. Vo Nguyen Giap demeure le dernier témoin vivant parmi les grands acteurs de la guerre d'Indochine.
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