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Merçi de patienter

Une saison en enfer !


IL EST DE COUTUME APRÈS LES GRANDS DÉSASTRES MILITAIRES DE CHERCHER DES RESPONSABLES AUTANT PARMI LES ÉTATS-MAJORS QUE PARMI LES EXÉCUTANTS.

LA BATAILLE DE DIÊN BIÊN PHU NE DÉROGE PAS À CETTE RÈGLE ET UNE DES PREMIÈRES QUESTIONS QUI SE POSÈRENT APRÈS LA CHUTE DU CAMP RETRANCHÉ FUT CELLE DE SAVOIR POURQUOI DONC L'ARMÉE FRANÇAISE ÉTAIT ALLÉE S'ENFERMER DANS UNE CUVETTE PERDUE AUX CONFINS DU TONKIN ET DU LAOS.

Un choix stratégique et tactique contestable


Lorsque le général Henri Navarre prend son commandement le 8 mai 1953, il a pour mission aussi délicate qu'imprécise de trouver le moyen de permettre à la France d'engager des négociations avec le Viêt-Minh, dans des conditions qui soient favorables, et ceci sans renforcement significatif de son potentiel militaire.

Avec la brusque disparition de la personnalité charismatique du général de Lattre de Tassigny en janvier 1952 et l'échec de la stratégie de reconquête entamée à Hoa Binh l'idée s'était en effet développée parmi les responsables politiques français que la guerre d'Indochine ne pouvait plus être gagnée par les armes et qu'il convenait désormais de rechercher une porte de sortie honorable.
Navarre, issu de l'Arme blindée cavalerie, ne connaît rien au contexte indochinois. Il n'a pas brigué le poste de commandant en chef et s'est fait forcer la main par le président du conseil René Meyer, soucieux de choisir pour succéder au général Salan un homme neuf, qui plus est réputé pour son intelligence.

Après un tour d'horizon, le nouveau commandant en chef s'est attelé à la mise au point d'un plan d'action visant à "une victoire militaire complète ou tout au moins un affaiblissement suffisant de l'adversaire pour l'amener â des négociations et a des conditions favorables pour nous.

Ce plan repose sur un développement accéléré des armées des Etats associés qui seul pourra permettre de dégager les effectifs nécessaires pour constituer un corps de bataille que la métropole ne peut accorder. En fait, Navarre aspire a éviter éviter l'affrontement avec les divisions viêtminh pour la campagne1953-1954 afin de gagner le temps nécesaire pour se préparer à combattre en position de force son adversaire lors de la campagne suivante.

CHRISTIAN MARIE FERDINAND DE LA CROIX DE CASTRIES


Né à Paris en 1902. Engagé volontaire au 14e régiment de chasseurs en 1921, il intègre l'école de Saumur en 1925 lieutenant en 1926 et lieutenant en 1929, Christian de Castries sert successivement au 12e et 11e Cuirassiers puis dans les régiments de hussards.

Après la campagne 1939-40 menée au 15e GRCA et au 16e GRDI où il est blessé le 13 mai et capturé, le lieutenant de Castries s'évade et rejoint le 8e Dragon peu après avoir été nommé capitaine en 1941. A disposition des troupes du Maroc, en 1944, il sert au 3ème Spahis marocain, sous les ordres du colonel Navarre. le 19 juillet 1944 à Peggilousi en Italie.

Nommé chef d'escadrons le 17 septembre 1945, il est désigné pour l'Extrême -Orient en septembre 1946. Il Commande le régiment de marche de spahis marocains d'Extrême-Orient en 1947. Deux séjours en Indochine à compter de décembre 1950 où il prend le commandement du Groupement des tabors marocains, blessé le 16 janvier 1951 à Vinh Yên.

Commandant le groupe mobile n°1 à partir du le"1er novembre 1951. Rapatrié en juillet 1952, il repart pour l'Indochine en août 1953 où il prend le commandement de la 3e division militaire. Il Prend le commandement du camp retranché de Diên Biên Phu.

Prisonnier le 8 mai 1954, libéré le 4 septembre. Après avoir commandé les éléments de la 5e DB stationné en Allemagne,il fait valoir ses droits à la retraite par anticipation en 1959.

Castries, à sa sortie de captivité s'est enfermé quant à l'affaire de Diên Biên Phu dans un mutisme dont il ne s 'est jamis départi.

Il est décédé à Paris en 1991.


Les projets français inquiètent fortement le Politburo vietnamien qui a eu connaissance du Plan Navarre via les services de renseignements Chinois et qui tient absolument à contrecarrer Giap ne dispose de son coté que de
deux alternatives stratégiques : attaquer à nouveau le delta, ou renouveler l'offensive contre le Haut Laos. Une intervention préventive du corps expéditionnaire dans le sud du delta, qui met à mal la division 320, achève de le dissuader d'affronter une seconde fois les forces françaises sur ce terrain d'opération.

Le 19 novembre 1953, lors d'une conférence à Thaï Nguyen, décision est prise d'axer de nouveau l'effort militaire principal sur le Nord-Ouest tonkinois, en espérant attirer l'adversaire dans la cuvette de Diên Biên Phu. Un plan « Hiver-printemps 1953-54 » est ainsi élaboré, qui prévoit d'attaquer le hérisson de Laichau et le Nord Laos pour isoler Diên Biên Phu, ainsi que de réaliser au nord du Cambodge et dans le Moyen et Sud Laos des actions de moindre
envergure depuis le théâtre d'opération secondaire du Sud Annam, afin de disperser les forces françaises. Giap conçoit désormais pour la première fois un plan de bataille à l'échelle de toute l'Indochine.
Côté français, la réoccupation de Diên Biên Phu, envisagée dès novembre 1952, avait été préconisée par Salan dans une note remise au ministre des Etats associés Letourneau le 25 mai 1953 et connue sous le terme de « testament militaire ». Outre le caractère stratégique de la cuvette qui ouvre les portes du Haut Laos depuis les montagnes du Nord Vietnam, l'affaire avait un aspect politique non négligeable, la région étant le berceau de la fédération thaï de Déo Van Long, qui combat aux côtés de la France contre le Viêt-Minh. Plus importanteencore se posait la question de la défense du Laos, premier Etat à avoir adhéré à l'Union française, que le commandant en chef français pouvait difficilement abandonner sans combat. Informé des préparatifs adverses dès le début novembre, Navarre n'a donc guère d'autre solution que de renforcer son dispositif en pays thaï pour protéger le Laos.


Dans ce contexte, le 14 novembre 1953, décision est prise de réoccuper la cuvette de Diên Biên Phu, qui non seulement offre des possibilités défensives largement supérieures à Laichau, mais qui aussi barre l'accès au Haut Laos depuis le pays thaï en permettant l'installation d'un camp retranché, capable de tenir tête aux divisions régulières du Viêt-Minh.
Au cours de l'année 1951, fort des succès rencontrés sur la RC4, Giap avait entrepris par trois fois l'attaque du delta du Tonkin. Ses forces déployées en rase campagne s'étaient fait étrillées par un corps expéditionnaire commandé de main de maître par l'énergique général de Lattre. Par la suite, en avril 1953, après son échec sur Nasan, le général en chef viêt-minh avait tenté de reprendre l'initiative en forçant depuis Diên Biên Phu les portes du Nord-Laos. Victime des insuffisance de sa chaîne logistique qui le rendait incapable de s'attaquer au camp retranché de la Plaine des Jarres, il avait finalement été contraint à rebrousser chemin au début du mois de mai.

Castor et l'aménagement
du camp retranché

Le 20 novembre 1953, à partir de 8 h, soixante-cinq Dakotas décollent de Gia Lam et Bach Mai, les deux terrains d'aviation de Hanoi, en direction de Diên Biên Phu. Ils sont accompagnés par des B-26 Invader chargés d'assurer sur place l'appui aérien sur les zones de saut.

Vers 10 h 30, les Dakota arrivent sur l'objectif et commencent à lâcher leurs parachutistes. L'affaire est laborieuse, le 6' BPC du chef de bataillon Bigeard tombe en plein sur deux compagnies viêt-minh à l'instruction, le II/1" RCP du chef de bataillon Bréchignac
atterrit deux kilomètres plus au sud que l'objectif désigné. Enfin les B-26 de l'armée de l'Air, qui ont décollé en retard suite à un « cafouillage », arrivent tardivement et ne parviendront qu'à assurer de manière limitée leur mission.

L'après-midi, une seconde vague de 41 Dakota largue le 1" BPC, accompagné d'éléments du Génie aéroportés dont certains ont sauté le matin avec Bigeard, complétés par une compagnie aéroportée de mortiers lourds de la Légion (CEPML) et une antenne chirurgicale parachutiste. En fin de journée, après de violents combats, les Français occupent la cuvette, au prix de lourdes pertes .
Le lendemain, 21 novembre, le général Gilles, qui commande l'opération, et divers éléments d'état-major rejoignent la cuvette, accompagnés du l er BEP et du 8e groupement de parachutiste de Choc. L'ensemble est complété le 22 au soir par le largage du 5` BPVN. Dans les jours qui suivent, les travaux de remise en état de l'ancienne piste d'aérodrome datant d'avant 1945 sont entamés et dès le 25 novembre les premiers appareils se posent pour déverser un flot de matériels destinés à la construction du camp retranché. Une seconde piste de secours est aménagée au sud des positions françaises.
Depuis l'année 1952 en effet, la notion de camp retranché connu aussi sous le terme de « base aéroterrestre » ou celui de « hérisson » a fait son apparition dans la stratégie française en Indochine.

Ce concept, en partie issu de l'expérience allemande en Russie durant la Seconde Guerre mondiale et lié aussi aux enseignements tirés des combat menés à Hoa Binh en 1952, consiste à pousser le corps de bataille viêt-minh à attaquer sur un terrain choisi, en lui offrant un objectif suffisamment tentant pour qu'il se dévoile. L'objectif ainsi créé se présente comme une fortification de campagne, ravitaillée par voie aérienne, capable par sa puissance de feu de supporter victorieusement les assauts par vagues des divisions de mettre en oeuvre, tout comme le Viet-Minh avec le CEFEO, une politique d'usure, en « cassant » régulièrement le corps de bataille adverse .

Cette forme renouvelée du combat de jungle présente en outre l'énorme

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avantage d'affranchir le corps expéditionnaire Français des servitudes de contrôle qui engloutissent des effectifs considérables au détriment des formations mobiles et puissantes . La nouvelle stratégie a démontré son efficacité, en saignant littéralement les bataillons réguliers viêt-minh lançés sur le hérisson de Giap en cette année 1952

Ban Kho Lai, le 22 mars. Le 1' BEP appuyé par le peloton Ney (Ettlingen, Posen et Smolensk) part à l'assaut des tranchées viêt-minh pour ouvrir la route d'Isabelle.

mondiale. Dès le début des tirs, le chef de bataillon Pégot qui y commande le III/ 13` DBLE est tué avec son état-major par un coup au but. Peu après, c'est au tour du lieutenant-colonel Gaucher, qui commande le sous-secteur centre, d'être tué par les tirs de l'artillerie. « Béatrice », qui subit en outre les tirs des mortiers et des canons sans recul de la division 312, est totalement ravagée de fond en comble. C'est sur une position totalement désorganisée que les régiments 141 et 209 de la division 312 s'élancent à 19 h 15. Les points d'appui de la position tombent les uns après les autres, sans que les artilleurs du 4" RAC, pris sous le feu adverse, ne parviennent à fournir un appui efficace. Aux premières heures du 14 mars, « Béatrice » est entièrement aux mains du Viêt-Minh. Dans la matinée, une trêve de quatre heures proposée par le Viêt-Minh est acceptée pour ramasser morts et blessés. De Castries obtient comme renfort le parachutage du
de la position aura manifestement lieu dans la nuit. A 18 h débute un nouveau matraquage. La partie nord de « Gabrielle », sur laquelle le feu semble particulièrement intense, reçoit plus de vingt projectiles à la minute, obus de 105 mm et mortiers de 120 mm. Avec la tombée de la nuit, vers 19h45, les tirs redoublent d'intensité. A 20 h, les premières vagues d'assaut se présentent. C'est la division 308, la célèbre « division de fer », première unité du corps de bataille vietnamien, mise sur pied en 1948, qui va mener l'assaut avec deux de ses régiments, les TD 88 et 102. Toute la nuit les combats sont acharnés de part et d'autre, sous la lumière artificielle des « lucioles » larguées par Dakota qui éclairent le champ de bataille. Les Bodoi poussent l'effort principal de leur assaut sur le nord de la position. Malgré des dégâts importants, les retranchements qui avaient été très solidement édifiés tiennent vaille que
une accalmie. Giap a retiré 308, trop éprouvée, pour lui la 312 qui vient de prendre « la nuit précédente. Une h tard l'enfer se déchaîne à n « Béatrice » est soumise à i matraquage d'artillerie, nette destructeur du fait de l'utilisat retard. Alors que cette fois-c progresse inexorablement paysage dévasté, un coup au à 4 h 30 le PC du bataillo grièvement le commandant chef de bataillon de Mecque prédécesseur rapatriable qu de rester quelques jours de faciliter la passation de comm; prend alors la relève. Mecc débrouille du mieux qu'il moyens radio.
A 7 h, alors que les régulier occupent le nord-est et la I centrale de la position, des char se font entendre qui f d'espérer l'arrivée des sec

espoirs des défenseurs. Le commandement, soucieux de préserver ses positions centrales refuse
d'engager les réserves
nécessaires. L'opération est finalement montée avec seulement trois chars, deux compagnies du 1 `` BEP (cies Domigo et Martin) et le 5e BPVN parachuté la veille. Or quelque peu désorientés et fatigués après deux nuits sans sommeil, les petits Vietnamiens de Botella peinent à se mettre en route et ne parviennent pas à rejoindre à temps
les légionnaires. Ces derniers d'ailleurs soumis à un violent tir de barrage, ont eux-même le plus grand mal à progresser en direction de « Gabrielle ». Contre toute attente — et toute logique de Castries donne alors l'ordre de récupérer les survivants du V/7e RTA et de se replier.
A 8 h, le décrochage se réalise dans des conditions effarantes et au prix de lourdes pertes en direction des secours qui ont réussi à s'approcher à 400 mètres au sud de « Gabrielle ». A 9 h le 15 mars 1954, toute résistance cesse officiellement5 sur « Gabrielle ». Environ 150 rescapés sur les 812 hommes duV/7" RTA ont pu rallier les lignes françaises.

 


Parmi les défenseurs de la cuvette, le moral est au plus bas. En deux nuits consécutives, l'ennemi s'est emparé du nord du dispositif défensif, mettant ainsi en péril tout l'ensemble du camp retranché. Le général de Castries, par manque d'initiative a définitivement abandonné une position défendue avec acharnement une nuit durant par les tirailleurs algériens. L'artillerie de la division 351 a fait preuve d'une efficacité insoupçonnée. Remarquablement installée à même les pentes de la cuvette, elle est protégée par un système de casemates enterrées qui la rend à peu près invulnérable aux tirs de contre-batterie français. Le colonel Piroth, commandant l'artillerie du camp retranché, accablé de reproche
par certains de ses pairs, s'estime fautif et préfère mettre fin à ses jours devant l'humiliation. La nouvelle de sa mort est cachée pour ne pas ajouter au désarroi ambiant. La perte des positions septentrionales de la cuvette permet désormais aux Viêt-Minh de tenir sous son feu la piste d'aviation principale. L'avenir du pont aérien, cordon ombilical de Diên Biên Phu est gravement compromis, d'autant plus qu'il est maintenant manifeste que Giap dispose d'une artillerie antiaérienne importante et efficace. Le constat est sévère pour de Castries, même s'il n'est pas seul responsable, en ce qui concerne l'organisation du camp retranché. La piste d'aviation se révèle insuffisamment protégée au nord et au nord-est, là où l'on se rapproche des hauteurs de la cuvette. Les bataillons parachutistes de réserve sont prévus pour participer à la défense de la position centrale, ce qui réduit d'autant leur possibilité d'intervention. L'organisation défensive du terrain a été réalisée de manière très inégale et il apparaît que la plupart des abris ne résistent pas aux obus de 105 mm. Enfin l'ensemble du périmètre occupé par les Français, totalement défriché lors des aménagements, ne bénéficie plus d'aucun camouflage. C'est donc sur un camp retranché en proie à une crise morale grave que sautent les parachutistes du 6`m,, BPC le 16 mars en milieu de journée. Au même moment, à Hanoi, Navarre lâche à l'un de ses
adjoints : « Soyons sans illusions, c'est perdu. »


L'étau se resserre

Pourtant et contrairement à ce que pense le général en chef du corps expéditionnaire d'Extrême-Orient, le sort de la bataille n'est, à ce moment là, nullement scellé. En effet et même si Giap a remporté un succès initial en s'emparant de deux points d'appui essentiels pour la défense du camp et en anéantissant deux bataillons, ses attaques se sont soldées par de très lourdes pertes qui l'empêchent
Ce C-47 du GT 2/62 Franche-Comté au roulage décolle sous le feu de l'artillerie viet, le 18 mars 1954 à Diên Biên Phu. Cet avion était chargé des évacuations sanitaires des blessés graves vers Hanoï. Avec l'intensification des tirs vietminh, les Dakota augmentèrent les évacuations de nuit, plus délicates mais cependant plus sûres.
(Cci photo S.H.A.A.)
Des éléments isolés résisteront cependant jusqu'à la fin de la matinée
CHAMP DE BATAILLE hl~1 -

 

 

Succès incontestable pour les Français, la prise d'Eliane 1 est pour Giap après l'échec contre Huguette 6, un revers cuisant. Ses adversaires ont montré, contrairement à ce qu'il croyait, qu'ils avaient encore des réserves et

suffisamment de mordant et d'allant pour reprendre une position tenue fermement par ses troupes. Les combats de ces derniers jours lui ont d'autre part coûté très cher en vie humaine. Mais il y a encore plus grave. Les pertes subies, la résistance inattendue des défenseurs, l'extrême violence des combats, l'incertitude quant à l'issue de ceux-ci, ont quelque peu ébranlé le moral de ses combattants dont un certain nombre ont fait défection.
Dès le lendemain de l'échec sur Eliane 1, par le biais de ses commissaires politiques, Giap reprend donc en main ses troupes, fait accélérer l'arrivée ou rappelle de nouvelles unités.
Le 10 avril le PC de la 304 quitte ainsi le Delta pour Diên Biên Phu où elle arrive le 27.
L'aide matérielle de la Chine est d'autre part, grâce à l'entremise du général Ly Tcheng Hou, considérablement accrue. Enfin et afin de préserver au mieux son corps de bataille, Giap décide de revenir à la tactique qui a déjà si bien réussi à ses troupes, et qui consiste à encercler et à isoler les positions adverses par tout un réseau de tranchées et de boyaux. Ces tranchées justement, les défenseurs d'Huguette 6 les regardent avec de plus en plus d'appréhension. Et pour cause, dans la nuit du 14 avril au 15 avril, le point d'appui dont la défense est depuis
le 8 assurée par la 1re compagnie du 5` BPVN du capitaine Bizard, se retrouve complètement encerclé. Dès lors, le ravitaillement en eau et en munitions d'Huguette, devient pour le commandement un cauchemar, d'autant plus problématique que les détachements qui l'assurent, le font au prix de lourdes pertes. Le 16 dans la soirée, de Castries qui le jour même a été promu au grade de général de brigade, donne donc son accord pour abandonner la position. Bigeard à qui il confie la tâche de recueillir la garnison, constitue dès le lendemain un groupement de choc composé de légionnaires du BEP et de paras du 8. A 20 h, ce groupement part à l'assaut des tranchées adverses mais arrivé à proximité d'Huguette, butte contre des positions viêt-minh solidement tenues. L'adjoint opérationnel de Langlais engage alors dans le combat une compagnie du 6` BPC et du 1 /4e RTM, mais sans succès, l'ennemi repoussant toutes les tentatives de percée. En fin de soirée, conscient que ses hommes ne pourront tendre la main à ceux de Bizard, « Bruno », la mort dans l'âme ordonne le repli. Pour Bizard et ses combattants, privés d'eau et à cours de munitions, il n'y a plus dès lors qu'une solution, celle de rompre l'encerclement et de gagner le nouveau
point d'appui baptisé Opéra que les défenseurs sont en train d'aménager entre Huguette 1 et Epervier. L' évacuation débute à 10 h 20 et s'achève vingt minutes plus tard après une course contre la montre à travers les positions viets et le no man's land. Bizard est sain et sauf mais beaucoup de ses hommes n'ont pas eu sa chance, un évadé sur deux a trouvé la mort.
Le sort d'Huguette 6 réglé, Huguette 1 devient la cible prioritaire du Viêt-Minh. Très rapidement celui-ci encercle le point d'appui puis dans la nuit du 22 au 23, submerge la
jour le jour pour le ravita la perte d'Huguette 1 en considérablement la surface d des parachutages, constitue un coup dur. Tout le commande d'accord sur ce point, si 1 1 n'est pas reprise au plu: camp retranché mourra dans délai, faute d'approvisioi Le 23, en début d'après-mi BEP, sous les ordres du corn Liesenfelt se lance donc à la re d'Huguette 1. Pris sous
adverses efficaces, les lég de Liesenfelt ont très rapide mal à progresser en dépit di d'une vingtaine d'avions. A l'affaire est selon les termes d, « foutue » et l'ordre donné al de se replier.
La chute du camp rets


Elle devient inéluctable après d'Huguette 1, ceci d'autant de Castries n'a plus de moyen suffisants pour s'opposer aux de Giap. Ses effectifs, sous redoublés du Viêt-Minh, o, sans que les renforts parachu parvenus à compenser les pe date du 30 avril, la garnison r plus que de 5 000 combattais alors que Giap est à même d'¦ six fois plus. La situation
pour le général vietnamien, favorables pour lancer une avant que la conférence de C débute et surtout que la mc fasse son apparition.
L'offensive qui se déclenche 1"r mai, commence comme d par une forte préparation d' A 20 h 30, les Bodoï montent d'Eliane 1 défendue par les c parachutistes du II/lei F combats font rage toute la nt l'aube, à un contre dix, les h( Bréchignac, sont obligés de et de se replier sur Eliane temps Huguette 5 et Domini< tombées. Seule satisfaction
Emouvante relique des combats de Diên Biên Phu, la plaque d'identité du légionnaire parachutiste Friedrich Siegfried du 1er BEP tué lors de la contre-attaque menée par les compagnies Domigo et

capitaine Pouget. Mais l'arrivée de ces renforts, bien que réconfortant our le moral des défenseurs, ne se ait qu'en trop faible quantité pour changer le cours des événements. Le 4 mai, d'ailleurs à 3 h 45 du matin, Huguette 4 est submergée sous les assauts conjugués du régiment 36 et
d'un bataillon du régiment 88.
Le 6, alors que sautent encore des renforts sur le camp retranché, les défenseurs mettent à profit les derniers instants de répit qui leur restent, pour réorganiser et renforcer les points d'appuis :
- sur Epervier et Dominique 4,
regroupés sous les ordres de Tourret, les restes du 8' Choc ;
- sur Huguette 2 et 3, Guiraud et un bataillon de marche constitué de légionnaires-parachutistes venant des deux BEP, soient environ 160 hommes ;
- sur Lily 1 et 2, le commandant
,. xrol 'nnA
Né à Villefranche de Rouergue en 1898, il entre en 1916 à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, Henri Navarre en sort cavalier et fini la grande guerre comme sous-lieutenant au 2ème Hussard. Il sert par la suite dans les Spahis en Syrie avant de rejoindre les troupes d'occupation en Allemagne où il séjourne de 1922 à 1927. Il est admis au concours de l'Ecole de Guerre et une fois breveté séjourne au Maroc de 1930 à 1934. Il effectue ensuite son temps de commandement comme capitaine au 11e Cuirassiers jusqu'en 1936. Il intègre par la suite les services de renseignements de l'état-major de l'Armée, dont il dirige la section allemande de 1938 à 1940. Fin 1940, il est affecté à Alger comme chef du 2e Bureau chargé des activités de renseignement et de contre-espionnage. L'hostilité de l'amiral Darlan l'amène à rentrer dans la clandestinité en 1942 avant d'assurer le commandement des services de renseignement demeurés en France occupée. En 1944-45, il commande le 3' Spahis marocain et se fait remarquer par une manoeuvre hardie qui lui fait enlever Karlsruhe à la barbe de De Lattre. Après l'armistice il est choisi comme chef de cabinet du général Koenig en Allemagne. Nommé général de brigade à 47 ans, il prend le commandement de la division de Constantine de 1948 à 1949, pour retourner bientôt en Allemagne diriger la 5e division blindée. En 1953, il est chef d'état-major du général Juin à l'OTAN quand le président du Conseil René Mayer fait appel à lui pour succéder à Salan en Indochine. Le général Navarre, dont la presse française d'Indochine aime à dire début 1954 que le Viêt-Minh l'a surnommé « le renard », est réputé pour posséder d'« éminentes qualités intellectuelles, une fermeté de caractère, une culture générale et militaire qui le qualifient pour un grand commandement ». Il ne possède cependant aucune expérience de l'Extrême-Orient et on l'oblige à assumer le commandement du théâtre d'opération indochinois. Remplacé en juin 1954 par général Ely après l'échec de Diên Biên Phu, il quitte l'armée pour le secteur civil et publie ses mémoires en 1956, sous le titre « L'agonie de l'Indochine ». Il est décédé à Paris en 1983.

22 Dossier - DIÉN BIEN PHU
Bodoï lesquels dix minutes plus tard s'emparent du PC de de Castrie.
Alors que de Castries est emmené en captivité, sur Isabelle, légionnaires du III/3e REI, tirailleurs des II/1er RTA, V/7e RTA, artilleurs du 3/10e RAC, chasseurs du peloton Préau du 1" RCC et Thaïs des BT sous les ordres du colonel Lalande, s'apprêtent à briser l'encerclement vers le sud. Cette sortie débute vers 8 h du soir dans des conditions plus que défavorables. Pris sous le feu de l'artillerie adverse, confrontés à une vive résistance du régiment 57 renforcé de trois bataillons de la 308, les hommes qui y participent sont très rapidement obligés de se replier sur leur position de
départ. Lalande n'a dès lors plus d'autre choix que d'accepter la proposition de cessez-le-feu que lui font alors des émissaires viêt-minh. A 1 h du matin, la garnison d'Isabelle dépose les armes. Le camp retranché de Diên Biên Phu appartient désormais au passé.
Ces très jeunes combattants font preuve d'u enthousiasme mais les pertes seront si lourdes assauts directs que Giap devra adopter une strate économe du sang de ses hommes. (collection Dul
Nicolas avec quelques marocains et légionnaires ;
- sur Claudine, le commandant Clémençon et quelques éléments ; - sur Junon, aux côtés des mitrailleuses quadruples du lieutenant Redon, les Thaïs blanc du capitaine Duluat et quelques légionnaires du 1/13" DBLE ; - sur Eliane 2, les deux compagnies du 1" BPC, la 2 du capitaine Pouget et la 3 de Marcel Edme, sur Eliane
3 des légionnaires du I/ 13" DBLE et quelques tirailleurs du 1/4" RTM, sur Eliane 4, les restes du II/ 1" RCP, du 5' BPVN et du 1" BEP, sur Eliane 10, ceux du 6" BPC, enfin sur Eliane 11 et 12, aux ordres du capitaine Chenel, des Thaïs du BT 2, des tirailleurs algériens et quelques sapeurs.
Tel est le dispositif français à 5 h du soir, lorsque les Viêts lancent leur ultime attaque. Plus encore que les autres jours, le bombardement est d'une violence inouïe, l'ennemi utilisant pour la première fois des orgues de Staline aux effets dévastateurs. A minuit, les Bodoï s'emparent d'Eliane 10. A 2 h du matin, une énorme explosion secoue Eliane 2 sous laquelle les sapeurs Viêt-Minh viennent de faire sauter deux tonnes de TNT ! A l'aube en dépit d'une résistance farouche, après tant de sacrifices de part et d'autre, Eliane 2 tombe définitivement aux mains des Viêt-Minh. Le 7 mai, peu après 16 h toutes les positions à l'est de la Nam Youn ont cessé d'exister. La superficie du camp est désormais réduite à celle d'une peau de chagrin de 500 mètres de côté, sur laquelle s'entassent
4 000 blessés et près d'un millier de déserteurs.
La résistance devient dès lors illusoire comme tout projet de sortie en force, d'ailleurs. Dans l'après-midi du 6, en effet, de nouvelles photographies aériennes du camp retranché sont parvenus à de Castries, Langlais et Bigeard. Or ces photographies ont révélé que le Viêt-Minh avait réalisé trois nouvelles tranchées interdisant toute sortie vers le sud.
A 16 h 30, après avoir reçu l'aval du général Cogny, de Castries ordonne donc à toutes les unités du camp retrarlch1> à l ev-rentlf n fie !`elles
Autopsie d'une défaite


Parmi les défaites qui jalonnent l'histoire militaire française, Diên Biên Phu est sans nul doute l'une de celles qui au XXe siècle a eu le plus de retentissement et de conséquences. Elle précipite d'abord l'achèvement d'une guerre longue et coûteuse. Ensuite, elle marque la fin d'une présence et d'une domination française vieille de plus de 90 ans. Enfin, dans le reste de l'Union française, ce désastre a un retentissement énorme auprès des indépendantistes, notamment en Algérie où elle va encourager le FLN à passer à l'action. Pour toutes ces raisons, Diên Biên Phu est et reste une bataille décisive.
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hommes ont combattu dans la maudite. Sur cet effectif, à du 7 mai, 1 726 ont été tué: ont disparu, 5 234 ont été et 1 161 ont déserté. Le nor prisonniers faits à Diên Biên donc important : 11 721 homn 4 436 blessés. Or sur ce no: l'exception de 858 blessés libér le 14 et le 26 mai, pour raison c seulement 3 290 hommes revi vivants des camps du Viêt-Mi autres mourront d'épuiseme malnutrition, d'absence de soir maladie lors du trajet ou dans k eux-mêmes.
Le total des pertes ennen également conséquent. Sur les hommes mobilisés pour la ba 900 auraient trouvé la mort et i 000 et 20 000 auraient été bleu Sur le plan militaire, la bat Diên Biên Phu a confirmé h du Viêt-Minh et celle de Giap s'est révélé être un rec adversaire mais aussi un tal, tacticien et surtout stratège. Ce malgré toutes les prévisions adversaires, est arrivé à masse
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diversion, le général vietnamien est aussi parvenu à contraindre Navarre â disperser ses moyens terrestres et aériens sur des théâtres d'opérations secondaires et ainsi à le priver d'éléments indispensables alors même que débutait la bataille décisive de la guerre d'Indochine. Enfin, Giap et c'est peut-être là le plus important, en repoussant la date de son offensive du 25 janvier au 13 mars, contre l'avis de la plupart de ses subordonnés et ceux de ses conseillers chinois, a su prendre
meilleure décision, celle qui a assuré a son armée, une victoire certaine et décisive.
Tactiquement, le Viêt-Minh a démontré un réel savoir faire. Grâce à une main 'oeuvre abondante, et par des travaux de terrassement d'une ampleur égalée, il est arrivé à Circonscrire et à vestir le camp retranché en un temps sez court. Ces travaux qui ont pris des proportions considérables », ont u à Diên Biên Phu, une influence aussi déterminante que celle de l'artillerie.
Servie par des canonniers expérimentés et maîtres dans l'art du camouflage, énéficiant d'observatoires xceptionnels et d'une nette supériorité umérique, cette dernière a joué un ôle des plus importants. Par des tirs
concentration, laissant à ceux qui les bissaient une véritable « impression écrasement », les artilleurs viêt-minh nt en effet contribué efficacement à la rise des positions attaquées. Quant aux s de harcèlement visant à interdire ou gêner les relèves et le ravitaillement u ceux de contre-batterie destinés
à museler les canons adverses, ils ont tous été d'une redoutable efficacité. Si le Viêt-Minh a fait preuve d'une grande maîtrise dans l'utilisation de l'artillerie, il a su aussi avec brio entretenir loin de ses bases de ravitaillement, un corps de bataille fort de 33 bataillons. Ce ravitaillement a constitué une véritable prouesse pour les 260 000 porteurs de Giap si l'on sait qu'en l'espace de seulement six mois, sur plus de 500 kilomètres, ceux-ci ont transporté 16 250 tonnes de munitions, matériels et vivres6. Pour acheminer celles-ci, le général vietnamien a mobilisé tous les moyens dont il disposait, soient 20 000 bicyclettes, 400 camions, 11 800 radeaux, 500 chevaux et bien sûr des hommes en grand nombre dont une bonne partie a été affectée à la création et à l'entretien de routes et de pistes menant au champ de bataille, au percement de casemates ou au hissage des pièces d'artillerie sur les contreforts de la cuvette.

Au vue de ces éléments, il est aisé de comprendre pourquoi le corps de bataille vietnamien a très vite pris à Diên Biên Phu, l'ascendant sur son adversaire. Abandonné à lui-même, celui-ci a résisté tant bien que mal pendant cinquante-sept jours dans des conditions effroyables dignes de la première guerre mondiale, à la différence près que pendant ce conflit, les combattants pouvaient bénéficier d'une relève, ce qui ne sera jamais le cas pour ceux de la cuvette dès lors que
Etienne Le Baube, doctorant en histoire militaire et études de défenses, c'est spécialisé sur l'Asie orientale où il a séjourné plusieurs années.
Christophe Dutrône, titulaire d'un DEA en histoire militaire, il collabore à plusieurs historiques et uniformologiques.
la piste sera fermée. La fermeture de celle-ci en empêchant le ravitaillement et l'évacuation des blessés constituera pour le commandement du camp retranché, un véritable casse-tête. Sans munitions, vivres et renforts humains suffisants, la garnison de Diên Biên Phu ne pouvait l'emporter face à l'armée de Giap constamment approvisionnée et renforcée. Certes des unités seront parachutées sur la cuvette et ce presque jusqu'à la fin du camp retranché, mais celles-ci le seront en trop petit nombre et surtout de façon trop étalée dans le temps pour permettre de combler les pertes ou de reprendre à l'ennemi les positions perdues. Certains objecteront alors que si les nombreux déserteurs que comptaient les berges de la Nam Youn avaient poursuivi le combat, la garnison aurait disposé de suffisamment d'hommes pour tenir jusqu'à l'arrivée de la mousson, laquelle aurait sans aucun doute contraint Giap à lever le siège. Cette
LES AUTEURS
Né en 1910, ou 1912 selon les sources, à An Xa, dans la province de Quang Binh en Centre-Annam. Fils de mandarin, il obtient son baccalauréat de philosophie à Hanoi en 1934 ainsi qu'une licence de droit en 1938. En 1937, Giap exerce le métier de professeur d'histoire à l'école Thang-Long à Hanoï. Il refuse une bourse d'étude en France et adhère au parti communiste en 1939. Il épouse la fille du doyen de la faculté de lettre de Hanoi. Après l'interdiction du parti communiste indochinois en 1939, il s'exile en Chine. Sa femme, demeuré en Indochine est arrêtée, condamnée aux travaux forcés et meurt en prison. Membre fondateur du Viêt-Minh lors de sa création en 1941, il y assume les fonctions de chef militaire avant de devenir ministre de la défense de la République populaire du Vietnam en 1946. Il devient membre du Politburo du parti Lao Dong, le parti des travailleurs, en 1951. Opposé à Lê Duan et Le Duc Tho qui l'accusent à partir de 1962 de révisionnisme prosoviétique et d'être un partisan de la politique de coexistence pacifique, il est défendu par Hô Chi Minh. Giap doit à sa popularité au sein de l'armée d'avoir pu résister face aux menées du clan Lê Duan. Il doit cependant démissionner du poste de Ministre de la Défense en 1980, est se retrouve exclu du bureau politique du Lao Dong en 1982. Il reste néanmoins vice-premier ministre jusqu'en 1991. Aujourd'hui retiré à Hanoï, Giap continue à s'exprimer régulièrement sur l'évolution politique de son pays. Il est l'auteur de Guerre du peuple - Armée du peuple (François Maspero, 1967) et plus récemment a publié ses Mémoires, traduite en français chez Anako, en 2003. Vo Nguyen Giap demeure le dernier témoin vivant parmi les grands acteurs de la guerre d'Indochine.
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