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La dernière image qu'il a retenue fut celle de son capitaine seul, debout, sur le toit de son PC, englouti sous un amas d'uniformes noirs, comme un commandant de navire sombrant en haute mer.
A l'aube, le colonel Langlais a convoqué le commandant Liesenfelt. Dernier arrivé des unités parachutistes, le 2e BEP parait moins éprouvé que les autres unités parachutistes et c'est pour cette raison qu'on lui demande de reconquérir la position perdue. Si on ne récupère pas Huguette 1, dans moins de trois jours, les Viets seront aux portes du réduit central. D'un commun accord, Liesenfelt et Langlais conviennent que l'heure H sera fonction de l'appui aérien. Mais auparavant, il faut rassembler le bataillon, éparpillé sur de nombreuses positions. En fait, la relève du 2e BEP concerne 14 compagnies ! Par ailleurs, tout déplacement en dehors des tranchées étant pratiquement impossible, et déconseillé en plein jour, les délais d'acheminements deviennent importants. Pour couvrir par exemple la distance qui la sépare de sa base d'attaque, la 5e compagnie, partie d'Eliane 2 à 10 heures et demie du matin se regroupera sur Huguette 2 à 13H30.

La 6e compagnie, qui n'a été relevée qu'à partir de 13 heures, ne sera regroupée sur ses positions d'assaut qu'à 16 heures ! Malheureusement, le commandant Liesenfelt n'ayant pas été consulté sur les horaires, ce dernier s'aperçoit que le bombardement des B 26 a lieu à 13H00, prématurément. Autant dire qu'il ne sert à rien. L'artillerie se déclenche elle aussi avec une demi-heure d'avance et épuise en moins de cinq minutes la dotation de munitions prévue pour écraser les positions ennemies. Les légionnaires parachutistes vont malgré tout s'élancer à l'attaque ; mais à 14H30, c'est à dire bien après que les Viets, d'abord surpris, aient eu largement le temps de se réorganiser.

La 5e compagnie prend pied dans les tranchées à la hauteur d'un Curtiss-commando détruit le 13 mars et constitué depuis le matin en nid de mitrailleuses VM.

Pour leur part, les 7e et 8e compagnies tentent de traverser, à découvert, d'est en ouest, la piste d'aviation. Elles éprouvent aussitôt des pertes très sévères ; le lieutenant Garin est blessé, mais, pour éviter aux légionnaires de risquer leur vie en le ramenant, il se tire une balle dans la tête ; le capitaine de Biré est fauché aux jambes, le capitaine Picatto, envoyé pour le remplacer, est tué en arrivant au PC de la compagnie.

L'attaque tourne au massacre.


A 16H30, ordre de repli. A 18 heures, regroupement sur Huguette 2. Effectif de la 6e compagnie 43 Légionnaires . Le lieutenant de Biré est évacué sur l'ACP. Durant le combat, le caporal Zabrowski, les légionnaires Giovatti, Benz, Teichert, Gross, le sergent Czoska, les parachutistes vietnamiens matricule 1510, 1447,et 1461 sont blessés. Le légionnaire Edelmann Le sergent Perrusset et le légionnaire Gonzerowski sont portés disparus. »
Alors, la mort dans l'âme, Liesenfelt demande au PC l'autorisation de décrocher sous le parapluie de l'artillerie.

Le 2e BEP déjà très éprouvé a 76 tués en quelques heures de combat.

Il est, dès le 24 avril, amalgamé aux restes du ler BEP, l'ensemble placé sous les ordres du commandant Guiraud devenant le

« Bataillon de marche de parachutistes étrangers ».


Pendant une semaine encore, la garnison de Biên Phu tente d'endiguer les infiltrations incessantes des boo-döis de Giap. Il n'y a, à vrai dire, aucne attaque d'envergure, la « bête est encore dangereuse » comme l'affirme le général de la 312, mais un inexorable grignotage qui use les unités et tous les jours un peu plus la liste des tués, encombrant les infirmeries et les tranchées.
Depuis le 20 avril, il pleut sur la cuvette de Dien-Bien- Phu où l'eau s'accumule et monte. C'est la pluie implacable de la mousson dans sa régularité annuelle . Mais qui, à la création du camp retranché,pouvait imaginer la durée du siège ? Tous les points d'appui , les centres de résistance sont minés par les eaux. Les cadavres gonflent et se décomposent dans une odeur pestilentielle, les munitions sont humides comme sur la Somme durant la Grande Guerre, les boyaux s'éboulent et les hommes pataugent dans la boue . tandis que gronde le tonnerre de la préparation d'artillerie pour un prochain assaut viet.


Camerone arrive

 

Fêté un peu partout dans les constances que l'on devine, et se borne à la lecture du récit du combat. Sauf peut-être la 2e compagnie de la 13e DBLE qui parvient à célébrer dignement ce 30 avril en récupérant, au prix d'un bref combat, une boîte de "vinogel" à la barbe des Viets. Curieusement, ces derniers renoncent a attaquer ce jour-là. Ils n'attaqueront pas plus, d'ailleurs le 1 er mai, fête traditionnelle du travail qui verra les tranchées viets se couvrir d'une multitude de drapeaux rouges ,tandis que des hauts parleurs appellent à la reddition et à la

« La dernière image qu'il a retenue fut celle de son capitaine seul, de-bout, sur le toit de son PC, englouti sous un amas d'uniformes noirs, comme un commandant de navire sombrant en haute mer.
A l'aube, le colonel Langlais a convoqué le commandant Liesenfelt. Dernier arrivé des unités parachutistes, le 2e BEP parait moins éprouvé que les autres unités parachutistes et c'est pour cette raison qu'on lui demande de reconquérir la position perdue. Si on ne récupère pas Huguette 1, dans moins de trois jours, les Viets seront aux portes du réduit central. D'un commun accord, Liesenfelt et Langlais conviennent que l'heure H sera fonction de l'appui aérien. Mais auparavant, il faut rassembler le bataillon, épar-pillé sur de nombreuses positions. En fait, la relève du 2e BEP concerne 14 compagnies ! Par ailleurs, tout déplacement en dehors des tranchées étant pratiquement impossible, et déconseillé en plein jour, les délais d'acheminements deviennent importants. Pour couvrir par exemple la distance qui la sépare de sa base d'attaque, la 5e compagnie, partie d'Eliane 2 à 10 heures et demie du matin se regroupera sur Huguette 2 à 13H30. La 6e compagnie, qui n'a été relevée qu'à partir de 13 heures, ne sera regroupée sur ses positions d'assaut qu'à 16 heures ! Malheureusement, le commandant Liesenfelt n'ayant pas été consulté sur les horaires, ce dernier s'aperçoit que le bombardement des B 26 a lieu à 13HSO, prématurément. Autant dire qu'il ne sert à rien. L'artillerie se déclenche elle aussi avec une demi-heure d'avance et épuise en moins de cinq minutes la dotation de munitions prévue pour écraser les positions ennemies. Les légionnaires parachutistes vont malgré tout s'élancer à l'attaque ; mais à 14H30, c'est à dire bien après que les Viets, d'abord surpris, aient eu largement le temps de se réorganiser. La 5e compagnie prend pied dans les tranchées à la hauteur d'un Curtiss-commando détruit le 13 mars et constitué depuis le matin en nid de mitrailleuses VM. Pour leur part, les 7e et 8e compagnies tentent de traverser, à découvert, d'est en ouest, la piste d'aviation. Elles éprouvent aussitôt des pertes très sévères ; le lieutenant Garin est blessé, mais, pour éviter aux légionnaires de risquer leur vie en le ramenant, il se tire une balle dans la tête ; le capitaine de Biré est fauché aux jambes, le capitaine Picatto, envoyé pour le remplacer, est tué en arrivant au PC de la compagnie. L'attaque tourne au massacre.
A 16H30, ordre de repli. A 18 heures, reg ment sur Huguette 2. Effectif de la 6e comp 43. Le lieutenant de Biré est évacué sur l'ACP. le combat, le caporal Zabrowski, les légio Giovatti, Benz, Teichert, Gross, le sergent Czo; parachutistes vietnamiens matricule 1510, 1 1461 sont blessés. Le légionnaire Edelmann Le sergent Perrusset et le légionnaire Gonze sont portés disparus. »
Alors, la mort dans l'âme, Liesenfelt demai PC l'autorisation de décrocher sous le parap l'artillerie. Le 2e BEP déjà très éprouvé a 76 1 quelques heures de combat. Il est, dès le 24 avril, amalgamé aux restes du ler BEP, l'en: placé sous les ordres du commandant Guira venant le « Bataillon de marche de paract étrangers ».
Pendant une semaine encore, la garnison d Biên Phu tente d'endiguer les infiltrations inc tes des bo-dors de Giap. Il n'y a, à vrai dire, , attaque d'envergure, la « bête est encore dar se » comme l'affirme le général de la 312, n inexorable grignotage qui use les unités et tous les jours un peu plus la liste des tués, encombrant les infirmeries et les tranchées.
Depuis le 20 avril, il pleut sur la cuvette de Di( Phu où l'eau s'accumule et monte. C'est la pl placable de la mousson dans sa régularité ar Mais qui, à la création du camp retranché, imaginer la durée du siège ? Tous les points d', les centres de résistance sont minés par les et Les cadavres gonflent et se décomposent da odeur pestilentielle, les munitions sont humides me sur la Somme durant la Grande Guerre, les s'éboulent et les hommes pataugent dans 1. tandis que gronde le tonnerre de la préparatic tillerie pour un prochain assaut viet.
Camerone arrive, fêté un peu partout dans constances que l'on devine, et se borne à la lecture du récit du combat. Sauf peut-E 2e compagnie de la 13e DBLE qui parvient à c dignement ce 30 avril en récupérant, au pr bref combat, une boîte de vinogel à la bail Viets. Curieusement, ces derniers renoncent quer ce jour-là. Ils n'attaqueront pas plus, d'E le 1 er mai, fête traditionnelle du travail qui w tranchées viets se couvrir d'une multitude dE drapeaux rouges tandis que des hauts p appellent à la reddition et à la « paix des peupl paix des peuples La dernière image qu'il a retenue fut celle de son capitaine seul, de-bout, sur le toit de son PC, englouti sous un amas d'uniformes noirs, comme un commandant de navire sombrant en haute mer.
A l'aube, le colonel Langlais a convoqué le commandant Liesenfelt. Dernier arrivé des unités parachutistes, le 2e BEP parait moins éprouvé que les autres unités parachutistes et c'est pour cette raison qu'on lui demande de reconquérir la position perdue. Si on ne récupère pas Huguette 1, dans moins de trois jours, les Viets seront aux portes du réduit central. D'un commun accord, Liesenfelt et Langlais conviennent que l'heure H sera fonction de l'appui aérien. Mais auparavant, il faut rassembler le bataillon, épar-pillé sur de nombreuses positions. En fait, la relève du 2e BEP concerne 14 compagnies ! Par ailleurs, tout déplacement en dehors des tranchées étant pratiquement impossible, et déconseillé en plein jour, les délais d'acheminements deviennent importants. Pour couvrir par exemple la distance qui la sépare de sa base d'attaque, la 5e compagnie, partie d'Eliane 2 à 10 heures et demie du matin se regroupera sur Huguette 2 à 13H30. La 6e compagnie, qui n'a été relevée qu'à partir de 13 heures, ne sera regroupée sur ses positions d'assaut qu'à 16 heures ! Malheureusement, le commandant Liesenfelt n'ayant pas été consulté sur les horaires, ce dernier s'aperçoit que le bombardement des B 26 a lieu à 13HSO, prématurément. Autant dire qu'il ne sert à rien. L'artillerie se déclenche elle aussi avec une demi-heure d'avance et épuise en moins de cinq minutes la dotation de munitions prévue pour écraser les positions ennemies. Les légionnaires parachutistes vont malgré tout s'élancer à l'attaque ; mais à 14H30, c'est à dire bien après que les Viets, d'abord surpris, aient eu largement le temps de se réorganiser. La 5e compagnie prend pied dans les tranchées à la hauteur d'un Curtiss-commando détruit le 13 mars et constitué depuis le matin en nid de mitrailleuses VM. Pour leur part, les 7e et 8e compagnies tentent de traverser, à découvert, d'est en ouest, la piste d'aviation. Elles éprouvent aussitôt des pertes très sévères ; le lieutenant Garin est blessé, mais, pour éviter aux légionnaires de risquer leur vie en le ramenant, il se tire une balle dans la tête ; le capitaine de Biré est fauché aux jambes, le capitaine Picatto, envoyé pour le remplacer, est tué en arrivant au PC de la compagnie. L'attaque tourne au massacre.


A 16H30, ordre de repli. A 18 heures, reg ment sur Huguette 2. Effectif de la 6e comp 43. Le lieutenant de Biré est évacué sur l'ACP. le combat, le caporal Zabrowski, les légio Giovatti, Benz, Teichert, Gross, le sergent Czo; parachutistes vietnamiens matricule 1510, 1 1461 sont blessés. Le légionnaire Edelmann Le sergent Perrusset et le légionnaire Gonze sont portés disparus. »
Alors, la mort dans l'âme, Liesenfelt demai PC l'autorisation de décrocher sous le parap l'artillerie. Le 2e BEP déjà très éprouvé a 76 1 quelques heures de combat. Il est, dès le 24 avril, amalgamé aux restes du ler BEP, l'en: placé sous les ordres du commandant Guira venant le « Bataillon de marche de paract étrangers ».
Pendant une semaine encore, la garnison d Biên Phu tente d'endiguer les infiltrations inc tes des bo-dors de Giap. Il n'y a, à vrai dire, , attaque d'envergure, la « bête est encore dar se » comme l'affirme le général de la 312, n inexorable grignotage qui use les unités et tous les jours un peu plus la liste des tués, encombrant les infirmeries et les tranchées.
Depuis le 20 avril, il pleut sur la cuvette de Di( Phu où l'eau s'accumule et monte. C'est la pl placable de la mousson dans sa régularité ar Mais qui, à la création du camp retranché, imaginer la durée du siège ? Tous les points d', les centres de résistance sont minés par les et Les cadavres gonflent et se décomposent da odeur pestilentielle, les munitions sont humides me sur la Somme durant la Grande Guerre, les s'éboulent et les hommes pataugent dans 1. tandis que gronde le tonnerre de la préparatic tillerie pour un prochain assaut viet.
Camerone arrive, fêté un peu partout dans constances que l'on devine, et se borne à la lecture du récit du combat. Sauf peut-E 2e compagnie de la 13e DBLE qui parvient à c dignement ce 30 avril en récupérant, au pr bref combat, une boîte de vinogel à la bail Viets. Curieusement, ces derniers renoncent quer ce jour-là. Ils n'attaqueront pas plus, d'E le 1 er mai, fête traditionnelle du travail qui w tranchées viets se couvrir d'une multitude dE drapeaux rouges tandis que des hauts p appellent à la reddition et à la "paix des peuples".

 

 

Pas de drapeau blanc!

C' est la dernière trêve. En effet, dès le début de la nuit suivante, les trois divisions de Giap lancent l'offensive générale. Quinze jours durant, entre le 15 et le 29 avril, des renforts ont été acheminés à travers les pistes de jungle, vers Diên Biên Phu et les premiers prisonniers capturés aux abords d'Huguette 3 avoueront ne posséder qu'un mois de service dont la majorité de marche.

Les troupes vietminh comptent 36 000 fantassins. En face, la garnison ne peut en aligner que dix fois moins dont à peu près 600 légionnaires.

- La 13e DBLE, le 1er et & 3e bataillons confondus en compte 176,

-le 1/2e REI, 223,

-les deux BEP, 307.

-Le 3/3e REI présent sur Isabelle, n'est pas inclus dans ce décompte.

Ils sont répartis, au hasard, dans des positions de groupe, de section, aux abords du réduit central : 75 sur Huguette 3, 93 sur Huguette 2, 118 sur Eliane 10, etc.
Pour Giap et son état-major, l'attaque du 1 er mai au soir est l'assaut décisif et, sans aucun doute, les divisions 308, 312 et 316 escomptent-elles parvenir à leur fin avant le jour.

Fatale erreur, car dès le 2 mai, l'attaque est contrée sur tous les fronts.

Les 2 et 3 mai, c'est presque une accalmie. Durant deux nuits s'opère le largage d'une partie de l'ultime bataillon para, le ler BPC. II ne vient que pour s'engloutir dans la fournaise. Dirigées sur Eliane 2, les 2e et 13e compagnies qui reçoivent la mission de relever !les survivants du 1/13e DBLE, sont accueillies par le commandant Coutant. Il restera pour passer les con signes... et sautera avec la sape de 200 kg d'explosifs creusée sous la colline, s'envelissant avec la compagnie Edme. Les heures sont comptées. Les Viets progressent partout. Le 4 mai à 5 heures du matin, la compagnie Stabenrath du 1 er BEP, qui comprend aussi quelques hommes du 1/2e REI et du peloton d'élèves gradés de la « 13 » est anéantie sur Huguette 3.

Le 5 mai, c'est la fin d'Eliane 1 et de Dominique. D'ultimes renforts sautent sur Diên Biên Phu, "pour l'honneur", les copains, la fraternité d'armes. Le 6 mai, le 1/13e DBLE du commandant Coutant se bat sur Eliane 2. Les Viets font sauter une sape sous les pieds des défenseurs après avoir fait donner un concert d'orgues de Staline toutes neuves, lesquelles rappellent à de nombreux légionnaires allemands, dans ce narthex de l'enfer, les pénibles souvenirs d'autres combats tout aussi désespérés. Il n'y a plus rien entre les Viets et le PC GONO. Dans la nuit du 6 au 7 mai, Eliane 2, puis Eliane 10 et 4, les points d'appuis de la plaine, entre collines et rivière, sont submergés à leur tour.
A 10 heures du matin, les rares survivants parviennent à franchir la Nam-Youn, avec parmi eux, les légionnaires du sergent Kubiak, l'un des rescapés de la 9e compagnie de Béatrice 1.

C'est fini. A 17h30, la garnison de Diên Biên Phu cesse le feu.


Un lourd silence s'abat sur la plaine où, pendant 57 jours et 57 nuits les soldats de l'Union française ont lutté héroïquement jusqu'à la mort et où plus de 5 000 légionnaires ont fait face à l'armée du général Giap.

Seuls les légionnaires du 3/3e REI, montrant la voie à la garnison du centre de résistance Isabelle, résisteront encore huit longues heures, livrant un dernier combat sans issue à un contre cent. Submergés eux aussi par la masse viet, ils rentreront dans la légende aux côtés de leurs camarades de la portion centrale de Diên Biên Phu. Le centre de résistance Isabelle, chargé de défendre la piste auxiliaire d'aviation et d'appuyer le camp retranché au profit du GONO, constitue une garnison puissante qui a repoussé les assauts viets, certes moins appuyés, pendant toute la bataille.
Ce centre de résistance est constitué par quatre points d'appui principaux, disposés en rectangle autour d'un réduit central abritant le PC, l'antenne médico-chirurgicale, les dépôts et les services. Il est situé dans un secteur marécageux sur la rive gauche de la Nam-Youn, avec, sur la rive droite un cinquième PA, Isabelle 5, plus souvent appelé « poste Wiène », du nom du lieutenant qui le commande. Dans sa plus grande longueur, l'ensemble représente moins d'un kilomètre. Son chef, le colonel Lalande, et son adjoint, le commandant Hel, disposent d'une forte garnison composée du 3/3e REI commandé par le chef de bataillon Grand d'Esnon,
du 2/1 er RTA, du 3/10e RAC, des 431e, 432e et 434e
compagnies de supplétifs thaïs. Au cours de la bataille, la garnison recevra le renfort de 250 Thaïs du BT 3 qui n'ont pas abandonné Anne-Marie, de 150 tirailleurs du 5/7e RTA rescapés de Gabrielle. Avant le déclenchement de la bataille, le 13 mars, les appuis ont été étoffés avec une batterie de 12 tubes de 105 supplémentaires et un peloton de 3 chars Chaffee M 24 commandé par le lieutenant Préaud.
A partir de la mi-avril, les Viets se font de plus en plus pressants et, le 29 avril, ils atteignent le premier réseau de barbelés et se préparent à l'assaut. Le 30, ils parviennent au second réseau. Malgré un feu violent, les légionnaires et les tirailleurs tiennent bon : après une contre-attaque rageuse, ils nettoient et rebouchent les tranchées. Mais un nouvel assaut massif se prépare. Vers 16 heures, l'artillerie viet se déchaîne sur tous les PA. Le PA Wiène succombe dans la nuit sous une avalanche de bo-dooïs, le lieutenant Sciauve et toute la petite garnison sont massacrés. Toutefois, le samedi ler mai à l'aube, le capitaine Fournier qui commande la 11 e compagnie du 3/3e REI mène une contre-attaque qui permet de reprendre la position, mais il est blessé à l'épaule gauche. Les jours suivants et jusqu'à la fin, la position mais il est blessé a l'épaule gauche.


 






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