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"La Bataille des collines"


La bataille des collines
Quinze jours ont passé, sinistres, marqués par le malheur. Deux points d'appui ont été encore perdus ou abandonnés aux Viets : Gabrielle, dans la nuit du 14 au 15 mars où ont été anéantis les 800 tirailleurs du 5/7e RTA malgré la contre-attaque de flanc du 1er BEP qui donne un répit à la garnison au prix de fortes pertes, et Anne-Marie, dont les Thaïs ont abandonné les positions sans combat.

La CEPML s'emploie au profit des positions attaquées. Mais, repérée par les artilleurs viets, elle perd trois tubes de 120 sous les salves d'obus partant des crêtes environnantes. Le 23 mars, une contre-attaque de grande envergure est lancée sur les positions d'artillerie et de DCA proches du camp retranché. Outre des pièces d'artillerie aussitôt détruites, les Viets laissent sur le terrain plus de 500 morts et comptent environ un millier de blessés.

Le 25, Eliane est attaqué par deux bataillons de bo-doïs après une intense préparation d'artillerie. Le centre de résistance changera six fois de main avant que les légionnaires ne parviennent à rejeter l'adversaire. Pas de répit : le 29 mars, c'est l'attaque sur les collines de l'est, Dominique et Eliane. Scénario habituel : préparation d'artillerie, mortiers, puis assaut
kamikaze » à 18 heures. Éliane 1 et Dominique 2 tombent ; Dominique 3 et Eliane 2 tiennent bon.
Le 30 mars, effectifs et approvisionnements recompiétés, Giap repart à l'attaque. En quelques minutes, la 312 conquiert les Dominique, deux pitons qui commandent l'entrée de la position centrale. Plus au sud, la 316 coiffe Eliane 1 et tente l'assaut sur Eliane 2. Normalement, cette position devrait être la plus facile à réduire : c'est le plus petit, le plus étroit des pitons protégeant Diên Biên Phu à l'est. Et pourtant, Eliane 2 ne tombe pas !
Luciani court d'un emplacement à l'autre, écrit Erwan Bergot. Il est partout, il voit tout. Il a installé son PC dans la cave de l'ancienne villa du gouverneur, une sorte de bunker de béton, seule construction de ce type à Diên Biên Phu, avec une porte en fer capable d'arrêter un obus de 105. Il en a fait un fortin redoutable à partir duquel partent sans cesse des contre-attaques menées par sa dernière section de réserve, celle de Dumont, un jeune sous-lieutenant pour qui c'est le baptême du feu...
Au milieu du fracas des grenades, de l'aboiement des mitraillettes, des cris éclatent, tout proches? Les Viets. Ils se sont infiltrés à la charnière des sections. Ils débordent la section Falsetti. De trou en trou, ils progressent comme des crabes, nettoient les résistances, entament leur montée jusqu'à portée de voix du blockhaus d'Eliane 2... ». L'irrésistible pression des Viets dynamisés par les victoires sur les collines de l'est est brutale.

Stoppée par l'acharnement d'une poignée de légionnaires du 1er BEP, envoyés à l'ultime seconde renfort des Marocains d'Eliane 2. On leur a dit de tenir et de s'accrocher, ils font école chez les Marocans .Ils tiennent grâce à l'énergie du lieutenant Luciani, de ses chefs de section, Rolin, Lemahieu, Falsetti ,Dumont, Romanzin. Toute la nuit, à un contre cent les légionnaires ne cèdent pas un pouce de terrain Ils font même mieux : alors que le TD 98 essaie de s'infiltrer entre les pentes d'Eliane et le Mont Chauve, Rolin contre-attaque avec une vingtaine de survivants et les rejette hors des barbelés.

La bataille pour Eliane 2 vient de commencer. Elle va durer sans interruption pendant 107 heures. Bigeard, commande les contre-attaques défie Giap et donne la priorité absolue à Eliane 2. Là se déroule sans doute le plus fantastique corps à corps que l'armée française ait livré depuis Verdun. Sur une surface d'un peu moins d'un hectare, la division 316 s'acharne à déloger les Français qui s'accrochent dans ce qui n'est plus rapidement qu'un épouvantable charnier où se battent, étroitement mêlés, légionnaires du 1er BEP et du 1/13e DBLE, par compagnies successives, rescapés marocains et parachutistes. Cette défense acharnée du point d'appui va sauver Diên Biên Phu bien près de sombrer. Quand au matin du 4 avril, la division 316 renonce et évacue d'elle-même les boyaux sanglants et boueux des "Champs-Elysées", ce glacis qui prolonge la colline sud-est, elle a perdu 1200 hommes, près de 4 bo-doïs au mètre carré ! A ce moment, la résolution des troupes viets vacille et la victoire est bien près de changer d'âme : c'est sans doute pour cette raison que le Vietminh élèvera le monument commémo ratif de la bataille à cet endroit.


Les bataillons se ruent à l'attaque comme bêtes promises à l'abattoir, avec une obstination que leurs adversaires ne comprennent pas. On dirait un troupeau d'hommes affolés, ivres de choum et de bruit, inconscients et tenaces, refaisant cent fois le même geste, le même pas qui conduit à la mort, semblent ne pas voir les cadavres qui s'entassent , n'ayant pas un regard pour leurs camarades qui tombent auprès d'eux. Et quand ils sont touchés à tour, ils se couchent, repliés autour de leur blessures : sans une plainte, sans une réaction. Ils donnent l'impression d'être arrivés au bout de leur destin Et puis, pour la première fois depuis le début de la bataille , quelques bo-doïs désertent leurs rang se lèvent, jettent leurs armes, et sautent, bras Ievés au milieu des paras stupéfaits. Interrogés, ils disent leur lassitude, leur découragement. La fin de leur foi communiste. »

.Alors que tout le monde à les yeux tournés à l'est, au nord du camp retranché qui rétrécit comme une peau de chagrin, une bataille tout aussi acharnée se déroule pour sauver ce qui peut l'être encore.
Là encore, la Légion donne le meilleur d'elle même. La bataille pour les Huguette a commencé, vitale, elle aussi, pour l'existence de Diên Biên Phu : ces points d'appui de plaine, minuscules, sont égrenés tout au long de la piste d'aviation dont ils assurent la sécurité. Huguette 6, le PA le plus extrême a été occupé depuis le 23 mars par une compagnie de marche constituée des rescapés du 3/13, du peloton d'élèves caporaux du lieutenant Philippe, et de volontaires du 1/2e REI qui est réparti sur les autres positions.
Le 3 avril au soir, le capitaine Rastouil, qui commande Huguette 6, signale que les Viets sont alignés, en face de lui, prêts pour l'attaque. Il demande des renforts.
En vain, les renforts meurent sur Eliane. Un message ne laisse guère de doute :

" Tenez jusqu'au bout, sans espoir d'être secourus "

Face à deux régiments de la 308, la vieille garde de Giap, Rastouil ne peut opposer que 86 gradés et légionnaires. A la nuit, la bataille s'engage, féroce, inexpiable. De temps à autre, Rastouil obtient quelques maigres appuis d'artillerie, mais déjà au PC, Langlais a fait son deuil de la position. Au matin, le PC s'informe. Rastouil est épuisé, mais sa voix vibre quand il répond, laconique : « Huguette 6 est encore à nous >>. En entendant la voix de son capitaine, le chef de bataillon Clémençon, patron du 1/2e REI adresse un sourire empreint de fierté au lieutenant-colonel chargé de la défense de Diên Biên Phu.
Ce dernier lui donne l'assurance qu'Huguette 6 sera défendue. Deux nuits encore, le point d'appui est attaqué. Sur le point d'être submergé, Rastouil lance sa dernière section réservée, celle du lieutenant François, jeune saint-cyrien qui se révèle un extraordinaire combattant. Aux côtés devieux briscards comme Blayer, rescapé de Béatrice et de Weber, que les Viets laissent pour mort et qui ne devra la vie qu'à la fidélité d'un P.I.M. Le jeune officier se bat comme un lion et parveint a repousser les Viets.
A l'aube, les renforts arrivent : une compagnie du 1er RCP commandée par le capitaine Clédic, une légende de la guerre d'Indochine. Paras et légionnaires culbutent le régiment viet et le bloquent dans barbelés où l'artillerie le décime.

On relèvera 800 cadavres viets sur le glacis du point d'appui .

La nuit encore, la division repartira à l'assaut, une grave crise morale atteint les bo-doïs . Le 6 afin de préserver ses effectifs, Giap renonce aux attaques frontales. Il leur préférera la lente progression par des boyaux que creusent des armées de coolies décimées par l'artillerie française, mais toutes renouvelées.

L'asphyxie des Huguettes commence elle ne s'interrompra plus.
Le répit aura été de courte durée. Le 10 avril Bigeard réussit à reprendre Eliane 1, mais les Viets attaquent. Il faut des renforts. Deux compagnies du ler BEP — celles du capitaine Martin et du capitaine Brandon — montent à l'assaut en chantant le chant du bataillon : "Contre les Viets." Survoltés, les bawouans des compagnies Guilleminot et Pham du 5e BPVN, talonnent les légionnaires et se ruent sur les Viets en chantant La Marseillaise. Dans le même temps, la 10e compagnie du capitaine Philippe ,renforce la 4e compagnie du 1/2e REI commandée par le lieutenant Bourges sur Huguette 1.
La position commençait à être investie par des tranchées VM venant de l'ouest, précise le Général Philippe. Chaque jour, les éléments du 1/2REI entreprenaient des interventions armées de protection des travailleurs pour reboucher les tranchées
Véritables opérations de détail menées bien souvent avec le concours des chars et de l'artillerie.
Le 11 avril, au nord d'Huguette 1, avec un renfort de la 1ère section de la 10e compagnie, du 1/2 ème RE Ie lieutenant Legros tente d'ailleurs d'aller combler une fois de plus les tranchées qui, chaque nuit, progressent vers les points d'appui.
Elle est attaquée violemment par un ennemi nombreux et agressif. Alerté par le commadant du 1/2e REI de la gravité de la situation le restant de la 10e compagnie , des éléments du 1/2e REI appuyés par deux chars et l'artillerie contre-attaquent . Les pertes sont sévères notament le lieutenant Legros et une partie de la section sont portés disparus ...La contre-attaque a dépassé le lieu de l'accrochage de plus de cent mètres . Les tranchées V-Minh ont été nettoyées, occupées, fouillées, aucuen trace des disparus

La bataille pour Huguette 1 se poursuivra jusqu'au 23 Avrils et la relêve par la 4 ème compagnie du 1/13eme DBLE faite de ocups de main , d'attaques et de contre-attaques , d'opératins de ravitaillement et de comblement des tranchées que creusent ilassablement les Viets .

Le 10 avril , puis dans la nuit du 11 au 12 un nouveau bataillon de Légion est parachuté

sur Dien-Bien-Phu par petits paquets . IL s'agit du 2ème BEP du Commandant Liesenfelt . Ses pêrtes sont sévères dès qu'il touche le sol .

Le Major Mallet se souvient de ce saut

"Sergent-chef a la la section des transmissions du 2ème BEP , j'ai sauté sur Dien-Bien-Phu dans la nuit du 9 au 10 avril 1954 . PMris a partie par la DCA , notre avion a du faire deux passages ...(a suivre page suivante )

 

 

 


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