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La situation est délicate. Le 2e BEP compte 26 tués ou disparus et autant de bléssés, qui s'ajoutent aux pertes précédentes. Toujours sans liaison radio, le commandant Raffalli décide de décrocher vers la crête deTan-Kouen où croit-il l'attend le 8ème BCCP.
A 4H30, le mouvement commence; les blessés a qui on impose silence, sont brancardés sous la responsabilité du capitaine-médecin Châtaigneau. Un seul SCR 300 dont l'opérateur envoie desmessages en l'air, doutant de leur efficacité. Néanmoins, à 24 kilomètres de là, le transmetteur du 8e BCP accroche un message. "C'était inodible ou presque raconte le colonel Bénazé, alors lieutenant commandant la 15e compagnie, haché et couvert par un feu violent et très proche. II fallait faire répéter plus de dix fois le même mot pour saisir tout le sens d'un dialogue émouvant et la réception du message a bien duré vingt minutes". Une liaison très exeptionelle pour un poste SCR 300. Ayant situé le 8ème BPC, les légionnaires décrochent en silence et apès avoir traversé un ancien bivouac viet, le 2e BEP descend dans une gorge "'ou coule la Nam-Muôi" avec ses blessés.

Malgré les difficultés du terrain, les premiers éléments du bataillon entament l'asension d'une crête qui domine : à l'est, la piste à l'ouest, la vallée de la Ni-Minh. La liaison radio confirme que le 8e BPC est installé en recueil sur la 405 .

Les vallées sont tenues par les viets et le 2e BEP est à cheval sur une crête au milieu d'eux. Malgré les bo-doï à qui il faut donner l'assaut pour se dégager, malgré les pentes escarpées et argileuses où les hommes s'accrochent aux bambous, malgré les pentes aux bambous, qu'il faut ouvrir au coupe-coupe pour faire passer les brancards, malgré la pluie, le bataillon atteint la 405.

II lui aura fallu deux jours pour rejoindre les paras de Rocquigny qui annoncera à Raffalli le retentissant succès de Nghia-Lo

Alors qu'Hoa-Binh et le secteur de la rivière Noire s'organisent défensivement, le 2e BEP rappelé de Saigon, pénètre le 16 décembre dans le massif du Bavi pour occuper le secteur de la cote 564 qui lui a été confié. Tout semble calme à proximité de Mexicoville, le camp de repos que le 5e Etranger avait construit avant la Deuxième Guerre mondiale.
Pourtant, pas très loin, la chasse et l'artillerie pilonnent en permanence les éléments de la division 312, s'efforçant de la rejeter sur l'autre rive de la rivière le 1er BEP mène des combats violents près d'Ap-Da-Chong, le 18 décembre, le colonel Ducournau est chargé de rétablir la liaison avec les points d'appui sud isolés. Le 20 décembre, les deux BEP se rejoignent aux abords du Rocher-Notre Dame et lancent des reconnaissances dans la cuvette de X-Sui où le 5e BPC a perdu 100 hommes le 10 décembre. Quelques jours plus tard, se souvient le sergent Van Omsen du 2e BEP, une opération de nettoyage est décidée ; le chef d'escadrons Raffalli reçoit ses instructions du colonel Ducournau, et bientôt commence la progression sur la pente, puis dans une brousaille hostile, épaisse avec de très rares éclaircies où pousse l'herbe à éléphant, haute souvent de deux mètres. On s'enfonce ensuite de nouveau dans la forêt d'un vert profond pour y disparaitre complêtement, tels des fatômes. On a parfois l'impression d'y perdre son monde, on se retourne pour voir si ça suit, et s'il n'y avait pas le bruit des pas ou des branches que l'on écarte, on se croirait souvent totalement isolé.

Le tireur à la mitrailleuse lourde comme le tireur au canon de 57 ont la plus lourde tâche dans ce terrain qui devient excessivement coupé. Un goupe de la CIPLE marche en tête du bataillon. Le pauses deviennent nécessaires : derrière un écran de protection contre les infiltrations éventuelles, lezs hommes se reposent tandis que quelques légionnaires sont postés en guetteurs. Puis la progression reprend et le 2e BEP repasse sur le champ de bataille de X-Sui.

Les morts y ont été pieusement enterrés : des croix hâtivement dressées avec des branches de bambous et sur quelques-unes de ces croix, des plaques de boites de conserve perforées portant le nom des camarades de combat tués.

Le 23 décembre, la 308 atteint la rocade du "littoral" les berges de la rivière Noire. Les deux BEP sont chargés d'un mouvement en tenaille sur la côte 82. La CIPLE dépasse X-Sui quand l'embuscade se dévoile sur la cote 61. L'assaut est tel, que les légionnaires et les volontaires vietnamiens parviennnet à contenir. La situation est confuse, les blessés sont enfermés dans un pagodon ou ils sont rassemblés. L'artillerie et les mortiers du bataillon permettent à la CIPLE de se dégager et les compagnies manoeuvrent, quand soudain ils doivent faire face à un nouveau rush des Bo-Doïs. Violente et immédiate, la riposte des légionnaires-parachutistes brise net l'assaut. A la fin des combats des cotes 61 et 57, les viets comptent 300 morts et au moins autant de blessés. Le BEP déplore 12 tués et 31 blessés.

Entre le 25 décembre et le 3 janvier 1952 le rhytme des opérations décroît quelque peu et le commandement Français décide de compléter la reprise en main de la rivière Noire par le nettoyage des pentes est du Bavi.

C'est l'opération Violette qui dure du 7 au 9 janvier et à laquelle participe le 2ème BEP. Entre le 11 janvier et le 22 février 1952, le 2ème REP prend position sur la cote 202 au col de Kem pendant un mois, il opère comme une unité de secteur en contrôlant une portion de la RC 6.

Ses positions sont souvent harcelées par les viets a l'aide de haut-parleurs qui incitent les légionnaires Volontaires vietnamiens à la désertion.

Après l' évacuation réussie de Hoa-Binh, le 2e BEP bénéficie d'une période de repos et de remise en condition qui s'achève le 14 mars quand le bataillon prend le chemin des rizières pour de nouvelles et dangereuse opérations de nettoyage du delta. A la fin du mois d'août 1952, alors que le Commandant Raffalli doit très prochainement passer le commandement du 2e BEP au capitaine Bloch avant son départ d'Indochine, ce dernier lui propose de commander une dernière fois le bataillon lors de l'opération sur "les Bretagnes", un groupe de hamaux baptisés ainsi par les soldats et qui sont en bordure du Cho-Chaï, une zone controlée par le Vietminh. En tête, le commando de partisans dirigé par le lieutenant Muelle. II a pour mission de fouiller Bretagne 1.

Au moment où le commando se fait allumer, le commandant Raffalli apparait sur la diguette. II s'accroupit auprès du Lieutenant pour prendre connaissance de la situation et au moment où il se redresse pour observer un pagodon, d'où partent de nombreux coup de feu,

le Commandant Raffali Raffalli
est mortellement blessé à l'abdomen

Pendant que l'opération continue, des légionnaires brancardent le commandant au PC de l'opération d'où il est évacué sur l'hôpital Lannessan à Hanoï. Hélas, il ne survivra pas à ses blessures et,

le 10 septembre 1952, le chef d'escadrons Raffalli décède à Saïgon

Après la mort du commandant Raffalli, le 2ème Bep entre dans une période de nomadisation et participe a de nombreuses O.A.P dont Marion, la phase aéroportée de Lorraine le 9 novembre 1952. Puis on le retrouve à Na-San et, au début de 1953 au Laos où les choses vont mal. Le 19 avril, le 2e BEP est aérotransporté au Nord-Laos, où il s'installe en protection de la piste d'aviation du camp retranché de la plaine des Jarres.

Le 2e BEP entame sa campagne du Laos qui durera jusqu'au défilé du 14 Juillet à Hanoï et au cours de laquelle il perd le capitaine Hamacek tué près du village de Dong-Dan. Après avoir reconquis Xiang-Khoang, le 28 juin, il dégage la RC 7 et met en fuite le régiment 9. En juin 1953, l'état-major songe à rééditer le coup de Phu-Doan qui a déjà été payant à deux reprises et monte dans le plus grand secret l'opération Hirondelle. Cette fois, l'objectif est Langson. Un nom chargé de souvenirs pour la Légion. Alors que les deux bataillons d'assaut foncent sur Langson, le 2e BEP saute sur Loc-Ninh et s'installe en recueil après avoir sécurisé la région. Les destructions effectuées, le 17 juillet à 17 heures, le premier para de Bigeard quitte Langson ; à 18H30, le dernier de Tourret mine la route derrière lui. Le 18, à 01 H30, le 6e BPC atteint la compagnie Boge du 2e BEP ; trois quarts d'heure plus tard, les deux bataillons commencent à franchir le SongKy-Cong sur les portières du génie parachutiste près du pont détruit de Po-Loï. Le 2e BEP couvre l'ensemble du dispositif. Toutefois, une mauvaise nouvelle attend les parachutistes. Le GM qui devait venir à leur rencontre n'a pu dépasser Dinh-Lap.

La colonne où le 2e BEP assure l'arrière-garde se remet en marche pour Dinh-Lap où l'attend le 2/5e REI. A 6 heures du matin, le 19 juillet, le 2e BEP arrive enfin avec tous ceux qui n'ont pas pu suivre le rythme infernal de la marche, précédant une nombreuse population qui a profité du raid pour s'enfuir de la zone vietminh. Alors que le 1er BEP saute sur Diên Biên Phu, le 2e BEP est à nouveau engagé dans le delta pour des opérations de nettoyages - Brochet, Claude - aussi fastidieuses qu'indispensables et qui s'avèrent coûteuses en pertes humaines.

Au début de 1954, on trouve le bataillon au Laos, puis il redescend au Sud-Annam avant de s'installer à Pleiku, sur les hauts plateaux. Mais entre temps, Diên Biên Phu a subi l'assaut massif des divisions de Giap et réclame sans cesse des renforts.

L'heure du sacrifice est arrivée pour le 2e BEP du commandant Liesenfelt. Le 10 avril 1954, le 2e BEP rejoint son aîné au plus fort des combats en sautant sur Dien-Bien-Phu.  

L'agonie commence. Dans les dakotas, les largueurs lancent le rituel :

« Debout... Accrochez ! »

G0

Textes Pierre Dufour
 Editions Lavauzelle



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