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Avec l'achèvement du barrage et la mise en place de près de 45000 hommes pour le surveiller, presque plus rien ne se passe. La situation des willayas de l'intérieur est désespérée et les douars se tournent maintenant vers les SAS pour leur sécurité.

La zone frontière a été vidée de ses habitants et constitue le plusdangereux des no man's land pour les katibas en transit. Partout le moral est au plus bas, Amirouche exécute ses propres hommes, AzzedinE et Si-Taïeb les tiennent par la terreur... Pendant ce temps, les 16000 hommes de l'ALN de Tunisie se pavanent dans leurs uniformes neufs, attendant le moment "d'exterminer" les Français. L'armée des frontières est placée sous les ordres du commandant Chabou, officier algérien de tirailleurs, déserteur, de capitaines Boutela et Mahmoud Cherif, et de Lattrech Youssouf. C'est à eux qu'il revient d'engager la bataille au début de 1958 pour éviter l'asphyxie des maquis intérieurs. Krim Belkacem, responsable de l'ALN au CCE pare au plus pressé et décide de forcer le barrage au plus court vers les willayas de la montagne pour les renforcer et les ravitailler Malgré les risques, s'enivrant de leur force supposée, Chabou et ses officiers décident de passer par le Bec de Canard . Certes, c'est le chemin le plus court .... mais c'est aussi le plus surveillé, dans ce secteur et les violents combats qui s'ensuivent. La tactique des fellaghas est simple : un commando provoque une diversion en accrochant les unités de surveillance du barrage, pendant qu'une bande s'infiltre à travers les mines et les barbelés, puis cisaille la haie électrifiée, ou creuse sous le terrible grillage avant de recommencer de l'autre côté.

Chaque jour, plusieurs dizaines d'hommes se lancent à l'assaut du barrage. Les pertes sont nombreuses des djounouds sautent sur des mines, d'autres sont électrocutés et grillés vifs par les 5000 volts, d 'autres encore tombent les armes à la main dans les barbelés ou lors des interceptions. Quand, enfin, ils sortent de ce mortel parcours d'obstacles, il reste encore 200 à 300 km de pistes dangereuses à parcourir de nuit pour échapper aux redoutables unités parahutistes qui anéantissent les bandes sans pitié. L'endroit du franchissement permet d'extrapoler la direction suivie par la bande rebelle.
Bien entraînées, nombreuses, parfaitement entraineés et équipées transportant quantité d'armement, ces bandes qui posent avantageusement pour la postérité en Tunisie, même si elles l'évitent, ne redoutent pas l'affrontement ...  Avec les appelés et des troupes de secteur


Quelques temps plus tard, il ne restera plus de ces orgueilleux "faïleks" que les clichés d'un bilan. Entre temps, ils ont rencontré les légionnaires-parachutistes.

A partir du mois de janvier, les DIH, sont sans cesse sollicités ; les tentatives de franchissement se font toujours plus nombreuses et les paras ont mis au point une technique d'interception en arrière du barrage après avoir déterminé la direction de marche des bandes rebelles. Les uns et les autres parient sur la rapidité et la mobilité. A ce jeu, les paras et les hélicos sont les meilleurs. Dès que l'alerte "franchissement" est donnée, les DIH, qui souvent nomadisent à proximité des régiments, sont à pied d'oeuvre. Les uns se trouvent avec le ler R E P à Guelma, les autres à Souk-Aaras, dans les monts de Tebessa, à Youks ou à Aîn-Beïda. La zone frontière où évoluent les légionnaires parachutistes présente un terrain extrêmement difficile et constitue une série de massifs au relief tourmenté, coupés de vallées aux gorges profondes et encaissées, souvent inaccessibles : des dénivelés brutaux de 4 ou 500 mètres dressent leurs parois vertigineuses devant les "bananes" ou les Sikorsky. Une végétation dense et arborée rend difficile la progression, des légionnaires et la recherche "des zones de poser". Jour après jour, les régiments héliportés par les DIH, de Tebessa, Souk-Ahras et Guelma accrochent sans rêpit. Parfois, trois DIH sont concentrés sur une seule opération comme ce sera le cas entre le 25 et le 30 Avril.

Depuis leurs Alouette PC, les chefs d'opérations ont acquis une véritable maîtrise de "la troisième dimension" et n'hésite avec l'achèvement du barrage et la mise en place de près de 45000 hommes pour le surveiller, presque plus rien ne se passe. La situation des willayas de l'intérieur est désespérée et les douars se tournent maintenant vers les SAS pour leur sécurité.

De Janvier a Mai, les tentatives de franchissement se multiplient ; la bataille des frontières connait un pic, au mois de février, et son paroxysme à la fin du mois d'avril. Durant cette période, reprenant l'expression du général Vanuxem, le 1er REP du lieutenant-colonel Jeanpierre se place au premier rang des troupes d'assaut.

Dès son arrivée sur le barrage, le 1er REP inaugure une série de combats, qui se multiplieront au rythme vertigineux des franchissements. Une première sortie dans le djebel Mahouna, près de Gounod, est couronnée de succès : 92 HLL tués, 5 mitrailleuse M G 42 et 32 fusils récupérés. Entre le 24 janvier et le 3 février1958, il tue 231 rebelles dans les monts de Guelma et s'empare de centaines d'armes. Ainsi, le 29 janvier les sous-groupements Blanc et Lilas des capitaines Morin et Verguet font 10 prisonniers et 44 hll sont tués.

Le 2 février,une bande franchit le barrage au sud de Duvivier. Exploitant le renseignement, Jeanpierre monte un bouclage dans la nuit. A l'aube Blanc et Lilas sont au contact sur la cote 701.
Disposant d'armes automatiques, les rebelles opposent une résistance farouche. En fin d'après-midi, les dernières équipes sont liquidées: 47 fellaghas ont été tués dont un chef de région, tandis que de l'armement, des munitions et des équipements organiques sont récupérés. Toutes les compagnies accrochent régulièrement et les bilans évoqués plus haut deviennent monnaie courante.


Le 12 février vers 16 heures, le colonel commandant le 60e RI et le secteur de Laverdure signale qu'une bande pourchassée par le 9e RC P aurait passé la journée dans le djebel Oulu .

Un renseignement en provenance de la SAS d'Hamman-N' Bails indique que la bande a pris la direction u nord, au-delà du djebel Gourine. Le bond suivant doit la mener à l'abri de forêt des Beni-Mezzeline dans le secteur du 1er REP. Aussi Buchoud propose a Jeanpierre de monter une opératin en commun. L'heure du débouché est prévue a 06h00 le 14, mais plusieurs éléments du 9ème RCP doivent être encore regroupés et "briéffés". Le "9" quitte la route de Guelma-Bône a 08h00 tandis que le 1er REP est déja a pied-d'oeuvre plus a l'est, aux environs de Duvivier .... anchissement se multiplient ; la bataille des frontières connait un pic, au mois de février, et son paroxysme à la fin du mois d'avril. Durant cette période, reprenant l'expression du général Vanuxem, le 1er REP du lieutenant-colonel Jeanpierre se place au premier rang des troupes d'assaut.

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