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Quatre jours plus tard, le sergent Georgi, vétéran de Dien-Bien-Phu qui a rejoint 2e REP le 1er décembre 1955 et médaillé militaire à "titre exceptionnel" le 23 juillet 1956 se distingue le 22 décembre 1956 dans le djebel Anoual, toujours dans le secteur de Tébessa, en entraînant son groupe de combat à l'assaut des positions rebelles. Son intervention permet la destruction des fellaghas. II est cité a "l'ordre de la division". Lorsqu'il accompagnera le colonel Jaluzot, porteur de la main en 1991, le Jour anniversaire de Camerone ,Képi-Blanc écrira


"Payant sans cesse de sa personne et manifestant à chaque accrochage un courage hors du commun, il obtient de ses hommes des résultats dépassant toute espérance. On ne compte plus les assauts où il force l es rebelles à décrocher en abandonnant sur place du matériel et leurs armes collectives, les attaques des positions où il fait manoeuvrer sa demi-section avec aisance sous un feu adverse dense, réduisant les noyaux de résistance à la grenade et à l'arme blanche, comme dans le djebel Haminat-Guerra, quand il poursuivit le combat armé de son seul poignard alors que son arme s'était enrayée : à l'issue d'un farouche corps à corps, il enlève deux mitrailleuses et plusieurs Pistolets mitrailleurs M... Au cours de la seule année 1958, il est cité trois fois. Sa conduite admirable lui vaut d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur le 17 juillet 1957, deux mois avant d'être promu sergent-chef. "

 


L'année 1956 s'achève après une série ininterrompue de combats dans les djebels sur un bilan impressionnant : 900 HLL tués, 500 prisonniers et 350 armes récupérées.
L'année 1957 débute sous les mêmes auspices. Un maître mot : "djebel". En trois mois, jusqu'au 18 avril, sur sept dénominations opérationnelles portées sur le JMO, le terme "djebel" revient six fois et la septième est un piton escarpé : le Ahrour-El-Kifene ; 193 fellaghas ont trouvé la mort sur leurs pentes arides et 150 armes ont été saisies. Au cours de cette période, le général Sauvagnac adresse ses félicitations au régiment en ces termes


Le 2e REP vient de remporter à nouveau un très beau succès au cours de l'opération du 6 mars 1957 dans le djebel Sif, infligeant à l'adversaire des pertes sévères et récupérant des armes. Je suis heureux de venir le féliciter et je vous prie d'exprimer ma très vive satisfaction aux officiers, sous-officiers, caporaux et légionnaires ayant participé à cette action.
A cette époque, le régiment enregistre le retour d'un ancien des BEP d'Indochine : le chef de bataillon Caillaud, d'abord en qualité de chef d'état-major, puis comme commandant en second. Le rythme des opérations s'accélère encore. C'est le temps des gros bilans : djebel Darmoun, djebel Rhifouf, l'HaminatGuerra en 1957, les Beni-Sbihi, le djebel Houadjene, la grotte du M'Kimene en 1958...

Tous ces combats vaudront au commandant Caillaud "trois nouvelles citations", dont deux à l'ordre de l'armée.


Au mois d'avril, le régiment retrouve son ancien secteur de Philippeville afin de s'octroyer quelque repos. Mais dès son arrivée, les opérations reprennent : le douar Tengout, le nettoyage de la région de KoudiatBou-Ferthout, une opération sur Cap-Kalaa... Certes, la région est moins dure, mais elle est tout aussi contaminée par la rébellion et demande un traitement vigoureux. De plus, la vie de garnison ne se conçoit pas sans servitudes, ces gardes, ces patrouilles et autres permanences que de longs mois sur le terrain ont fait oublier aux légionnaires. Inutile de dire qu'ils accueillent avec satisfaction, le 30 mai 1957, le départ du régiment pour El-Milia, d'où il doit rayonner sur la région de Djidjelli et dans la forêt de Collo. Cette zone est un véritable repaire de fellaghas qui harcèlent constamment les troupes de secteur. Lorsque le 2e REP arrive, la région a été déclarée "interdite" par le FLN et sa première mission est de procéder au regroupement des populations des douars et de leur cheptel. Puis il reçoit la mission de ratisser la forêt de Collo.

Depuis un mois on peut lire dans Képi-blanc.

En juillet 1957, le 2e REP passe au peigne fin la tignasse hirsute des monts de Collo, épouillant, désinfectant, vidant les derniers abcès cachés dans ces forêts de chênes séculaires. Au coeur de l'immense forêt domaniale des Beni Toufout, sur une dorsale rocheuse dominant un panorama grandiose, le régiment a son village de toile. De là partent quotidiennement des éléments qui, sans relâche, vont fouler, fouiller, encore refouiller ces pentes touffues, presque impénétrables, témoins de tant de chasses aux rebelles, l'oeil indifférent des sangliers, qui s'en foutent peuvent enfin croître et se multiplier en toute impunité. Ainsi, peu à peu, un patient travail en profondeur ,une des dernières places fortes du FLN.

Au mois d'août, le 2e REP retrouve son terrain de chasse favori de Tebessa. Les légionnaires arpentent le djebel en vain, les accrochages se font de plus rares. II semble que le FLN subit le contre-coup de "la bataille d'Alger" et que l'ALN est durement touchée. Un peu partout, les moudjahidines refusent le combat et semblent ne plus recevoir de directives cohérentes. Pourtant, les renseignements et les traces laissées dans les mechtas prouvent qu'il y a du Fell dans les parages. Le 21 août, enfin quelque chose de sérieux, l'officier de renseignement a appris la présence d'une katiba de 150 hommes dans la région de l'Ergou, ce massif qui a coûté si cher au régiment l'automne précédent. Le 2e REP prend en charge l'action principale. Les compagnies fouillent les abords du massif et resserrent le dispositif au fur et à mesure de leur progression. L'obscurité enveloppe doucement les rochers. Les paras se font vigilants ils savent qu'a la faveur de la nuit, les rebelles vont essayer de s'esquiver en douceur, soit de tenter le passage en force. Dans la nuit, sur tout le périmètre de bouclage des coups de feu. A minuit, les fellaghas sont au conttact et cherchent la faille ; des légionnaires sont tués, mais les positions tiennent et les rebelles sont pris au fond de la nasse. Au petit matin, les compagnies ratissent le terrain : 35 HLL au tapis, mais aussi 6 Légionnaires du régiment tués. A midi, une énorme explosion fait tressaillir la montagne : la "Grotte-aux-Juifs" vient de sauter. Le major Roos, alors chef de section au 2ème REP se souvient des opérations dans ce secteur

"Les opérations dans les Aurès entre 1955 et 1957 étaient rudes et demandaient une condition physique impeccable, surtout les fouilles répétées de "Ia grotte aux-Juifs" dans la région de Tebessa, où les fells se réfugiaient régulièrement, puis les bouclages et ratissages qui vous laissaient vidés. C'est comme cela que j'ai eu mon radio tué par un fell qui se planquait dans le maquis. A Beni-Sbihi, dans le secteur de Milia, j'ai vu un légionnaire sauter une murette, malgré un char qui tirait sur une mechta, abattre un fell et revenir avec "une mitrailleuse Lewis." A la fin de l'année 1957, la ronde des djebels continue, mais il semble que la rébellion ait tiré son second souffle. Les bilans du mois de décembre confirment cette impression : le 7 décembre, au djebel Bou-Djelal, 106 HLL sont éliminés, le 9 décembre, les corps de 61 HLL jonchent les pentes du djebel at-Guerra.

Les assauts tournent le plus souvent au "corps à corps" dans lequel l'entraînement des Légionnaires fait merveille, leur permettant d'obtenir des résuItats flatteurs.

Les opérations du début de l'année 1958 confirment cette tendance qui ira s'amplifiant jusqu'à la bataille des frontières. Le combat de l'Arb-Estaya, le 15 mars, dirigé par le commandant Masselot est caractéristique de la manoeuvre d'une unité parachutiste à cette époque. Héliportées à l'aube, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Philippeville, dans le secteur de Saint-Charles, les compagnies du 2e REP sont à la recherche d'une katiba venant de Tunisie qui se diririge vers l'intérieur de l'Algérie, mettant à profit les "couverts" de la willaya 2 dont Mourad Didouche et Youssef Zighout ont été les chefs historiques.


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