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Fin de contrat

3ème évacuation sanitaire
Marseille......

(chapitre 37) .


"La routine"

il est souvent difficile de connaître le nombre exact des pertes du coté de la Légion, car les avis de décès, n’étant destines a aucune famille, font l’objet de communiques internes a l’armée et non de communiques de presse Backman, bras droit de jacques Focard.

- "Tous les bilans d’ou qu’ils proviennent sont fantaisistes, la France perdra des dizaines d'hommes dans les sables et la rocaille du Tchad, alors que les chiffres révèles ne dépassent jamais les doigts d’une main" (Thierry Lemoine dans son livre Tchad1969-1990 trente années d'indépendance)

- le 11 octobre 1970 une embuscade tendue par les rebelles a une colonne de 150 parachutistes français en mission de reconnaissance fait onze tués dont deux officiers. Cloués au sol par un vent de sable les AT4 (avions de bombardement) ne peuvent les secourir.

- Une dizaine de jours plus tard quarante deux rebelles trouvent la mort, dont deux des fils du Derdé, Djili Ouedeïmi et Ouardougou Ouedeïmi.
Goukouni (futur Président du Tchad) quatrième fils de Ouedeï Kichidimi échappe au massacre.

- Le 22 et 23 octobre
- le 22 gravement blessé. Sergent chef Himmer et légionnaire Brouca
- le 23 mort du légionnaire Bribar et du légionnaire Ravic
- le 23 gravement bléssés : sergent chef Jannet, Kuckelkorn et Tanguy
- le 24 gravement blessé légionnaire Escobar.

C’est un véritable combat d’envergue que doit livrer la Compagnie d’appui et d’éclairage du 2eme REP pour d’emparer de la Faille Leclerc, entre Zouar et Faya-Largeau. Trois mitrailleuses plusieurs fusils sont saisis. La compagnie a deux tués. Le séjour au Tchad de 1970 se termine sur un ultime baroud qui permet d’anéantir une bande de 50 rebelles, mais le 2eme REP aura encore l’occasion de revenir au Tchad (Colonel Pierre Montagnon histoire de la Légion éditions Pygmalion).

- ces engagements sont d’un autre âge François Mitterand
- la France est dépassée par les événement  El Djeich journal de l’armée Algérienne.

- décès du légionnaire Covel

Ma dysenterie amibienne a repris de plus belle. Désormais je me vide constament, avec du sang dans les selles. Les reins sont également touchés, ainsi que la vessie. Dans ces conditions, j'ai du mal a suivre la section dans les opérations que nous menons, je suis toujours a la traîne, mais les copains sont la l'un prend mon sac a dos en supplément, l'autre mon arme, et il y a toujours quelqu'un pour me donner de l'eau car je me déshydrate.
L'amitié, qui nous lie dans les moments difficiles n'est pas un vain mot.

Le capitaine Aubert m'appelle
- Rosi, tu quitte la deuxième section, comme tu connais le Commandant Meudec je t'affecte a sa disposition.
Meudec est un géant que j'ai déjà servi a la 4eme Compagnie en Corse quand il s'occupait du stage "sabotage en Corse". C'est le numéro 1 en France du sabotage, des mines et des explosifs.
Au Tchad il s'occupe du renseignement, et des interrogatoires.
Entre nous le courant passe bien

Rosi me dit il tu vas te refaire une santé avec moi.
Tu me donne un coup de main au P.C. Tu me sers de garde du corps.
Tu t'occupe de mes affaires, de mon arme, et de la garde des prisonniers.
A vos ordres mon Commandant.
Deux jours se passent, je suis peinard, je monte la garde continuellement aux prisonniers, quand
ceux çi ne sont pas en interrogatoire.
Le troisième jour alors que je suis de garde, de violentes douleurs dans les reins me prennent, je hurle, puis je pisse du sang en grosses quantités
Meudec est réveillé en pleine nuit, et s'occupe de moi avec l'infirmier

Rosi, je t'évacue demain matin, définitivement, je pense que tu vas rentrer en France.
La nuit se passe tant bien que mal, avec de violentes douleurs que l'infirmier, situe a maximum "D"
Au matin l'helico arrive pour m'amener a Fort Lamy.

La deuxième section, la mienne est venue au complet me dire au revoir. J'ai tenu tant que j'ai pu pour ne pas les lâcher, conscient que nous vivions une aventure exceptionnelle, a laquelle j'avais été préparé, mais mon état de santé n'est plus compatible avec, la dureté du climat, des opérations, du manque de bouffe et d'eau.
Tous les rapatriés sanitaires ont tenu bon au Tchad jusqu'a la dernière extrémité, pour ne pas lâcher les copains, la section, la compagnie, le régiment.

"La routine"

- Sur le terrain les combats se poursuivent avec la même intensité. Près de Fada des engagements tournent a l’avantage des forces Franco-Tchadiennes, deux légionnaires sont tués et quinze autres blesses.

Quatre vingt rebelles trouvent la mort. (Thierry Lemoine, Tchad 1969-1990)
- le colonel Dominique adjoint français au CEMI-Armees lance l’opération Bison comprenant uniquement des éléments français. Plus de 1000 hommes arpenteront le BET pendant deux mois faisant subir aux rebelles des pertes sévères.
L'helico s'envole, et arrive quelques heures après a Fort-Lamy. La bas c'est toujours le bordel, l'hôpital est toujours dégueulasse, les radios sont en panne, mais il est évident que les reins et la vessie sont touchés, et que les amibes me bouffent les intestins et le trou du cul.
A la pesée, je ne pèse plus que 56 Kilos, au lieu de mes 8O-82 kilos qui étaient mon poids de forme. Je suis un squelette.
J'attends trois jours l'avion sanitaire qui nous rapatrie mes camarades et moi vers la France.
Le jour "J" de l'évacuation est arrivé, nous attendons trois heures sur le tarmac de l'aeroport de F.Lamy, ce putain d'avion qui n'arrive pas, puis celui-çi se pose. Les choses vont vite. Nous sommes brancardés a l'intérieur de celui-çi. Les convoyeuses de l'air, aidées des infirmiers nous prennent en charge, dans des brancards superposés qui ont été aménagés a l'interieur de l'appareil.
Malgré le vacarme des moteurs, nous entamons au moment ou l'avion quitte la piste le chant du Regiment.
"Nous sommes les hommes des troupes d'assaut,soldats de la vielle Legion demain bondissant au drapeau en vainqueurs nous defilerons......... Pour faire le voyage vers Marseille nous avons tous été shootés a la morphine. Je n'ai aucun souvenir de cet interminable voyage qui nous ramène vers la France et Marseille.

Je me reveille quelques heures apres dans l'ambulance alors que nous franchissons l'entrée de l'hôpital Laveran a Marseille.
Un hôpital ultra moderne, avec des series impressionantes de couloirs.
Enfin, un bon lit, propre, le grand bonheur.
Je ne realise pas bien que je suis en France, il me faudra plusieurs jours pour me rendre compte, que j'ai quitté le Tchad, les copains, avec qui j'ai passé de nombreuses années, a l'interieur de la deuxiême section. J'ai basculé d'un monde d'horreur, de privations, vers une sorte de Paradis ou tout le monde est aux petits soins avec nous.
Je mettrai plusieurs jours a bien realiser tout cela. Mon coeur est toujours avec la deuxiême section. J'angoisse en pensant a eux, je n'ai pas de nouvelles. Faust, Radovanovic, Mûller, Corenti, Slavitch, Gonzalez, Da Silva, APhner, Rancardo et tous les autres, je me fais du souçi pour vous.
La relêve va arriver dans quelques jours, la 1ere et la deuxiême compagnie, rentrent en France je l'ai appris a l'hôpital, vous ne le savez sans doute pas encore vous même, mais votre calvaire touche a sa fin.
Bientôt nous serons a nouveau ensemble, et l'on se prendra une bonne cuite ensemble a Calvi. L’Etat-major tactique No 1composé de la 2ème et de la 1ère compagnie engagé depuis le debut des hostilités, ou ce qu'il en reste, rentrent en France,le 15 Avril 1970.
Personellement je suis rapatrié sanitaire le 14 Avril 1970 sur Istres.

Jusqu’au bour j’aurai été "fidêle a la parole donnée"

Le Président de la République(16 Avril 1970)

"A l’occasion du depart du 2ème REP que commande le colonel Lacaze ce régiment après avoir accompli avec brio sa mission, il ne me reste plus mon Général, qu’a vous demander de bien vouloir transmette au colonel Lacaze et a son régiment, au nom de mon gouvernement et en mon nom personnel, le témoignage de notre admiration, pour avoir accompli avec satisfaction la mission quui lui avait été confiée par le gouvernement francais".

Le Ministre d’Etat chargé de la Défense nationale(12 mai 1970)

"A l’occasion du retour en metropole de l’EMT du 2ème régiment Étranger de parachutistes je m'incline devant ceux qui sont tombés et j’adresse au colonel Lacaze, aux officiers, sous-officiers et légionnaires du régiment mes felicitations et mes remerciements pour l’action menée au Tchad depuis 1 an. Elle a témoigné du sens du devoir et de la valeur professionnelle d’un corps qui honore l’Armée Francaise…. "
Implanté sur un territoire grand comme la France au chœur des difficultés dans la zone que les hors la loi desiganient comme leur pricipal pbjectif, l’EMT 1 et ses deux compagnies ont rayonné depuis Mongo a la recherche inlassable des bandes. Embuscades de jour et de nuit, raids en vehicules, ou a pieds, sous la chaleur torride ou dans les bourbiers défonces par la saison des pluies, interventions heliportées tout a été tenté et mis en œuvre pour que la mission soit remplie malgré l’immensité du pays et de la tache.
Elle a couté beaucoup de sueur et puis de sang aussi … "


Au Tchad la guerre continue

Paris 14 juillet 1970
 

La 1ère et la 2eme compagnie rentrant du Tchad défilent aux champs Elysees derrière la musique, les pionniers, le colonel Fuhr et le drapeau du 1er Régiment Etranger.
Je suis a l’hôpital et je regarde en pleurant a la télévision mes camarades témoins de tant de sacrifices défiler sur la plus belle avenue du monde.
Paris a fait la fête aux deux compagnies rentrées du Tchad

 

"ah qui dira jamais aux arbres de Vincennes
Comme marcher longtemps est triste au fond des bois
Les kilomètres longs comme lieux anciennes
Avec les doigts tendus et la gueule de bois
Puis a pas lents, musique en tête sans fureur
Tranquille et souriant aux clameurs populaires.
Au rythme du Boudin la légion Etrangère
Eblouit tout paris qui lui donna son cœur"

La Légion, retrouvée, acclamée sur les Champs-Élysées (Le Parisien)
La Légion Etrangère particulièrement applaudie (le Figaro)
Mais Paris a surtout vibré pour la Légion après quatre ans d’absence (l’Aurore)
Les Légionnaires ont été formidables ! Vous avez pu voir comme l’on vous aime a Paris (Président de la République)

 

Je continue a pleurer secoué de sanglots en lisant les journaux du lendemain en pensant a mes camarades légionnaires de la 1ere et deuxième compagnie au milieu desquels j’aurai du être.
J’aurai voulu participer a cette récompense. Sur mon lit d’hôpital je ne peux qu’être plein de regrets. Je ne suis pas le seul. A l’hôpital nous nous sommes réunis et avons pris une belle cuite… pour oublier…. vers minuit nous avons fait le mur pour aller fêter le 14 Juillet en ville au "perroquet bleu, corsaire borgne, au chien qui fume", nous sommes rentrés ivres morts, et lorsque le médecin-colonel est passé pour "la visite" suivi de tous les internes, tout le monde était présent pour une fois, le lendemain matin dans son lit en train de "cuve"r il ne manquait personne. Le colonel n’étant pas dupe n’a pas posé de questions et a rapidement achevé sa visite en interpellant l’infirmière major :
- "En ce qui concerne la Légion, annulez tous les rendez-vous radios, examens et consultations, pas de soins, sauf pour ceux qui nous feront l’honneur de se reveiller, ramassez les canettes de bière qui traînent sous les lits, on y verra plus clair demain".

Les appelés du service de santé se sont alors emparés de leur arme favorite le balai et ont passé des heures a nettoyer le champ de bataille que nous leur avions laissé parsemé de canettes de biere,bouteilles de cognac et de whisky qui jonchaient le sol pendant que nous dormions a poings fermés, l’esprit ailleurs quelque part du cote de Mongo, d’Am-Timan, de Mangalmé….. ou de Faya-Largeau.

Je suis resté 5 mois a l'hôpital Laveran a Marseille.
5 mois d'examens, de soins, de consultations diverses pendant lesquels on m'enfonce toutes les sondes exploratoires possibles dans le trou du cul, la vessie, l'estomac et le reste ....
Les radios succèdent aux radios, prises de sang, analyses d'urine. Je ne suis pas le seul dans cet etat nous sommes nombreux de la 1ere et la deuxiême compagnie, qui entre temps sont rentrés.
Nous nous sommes regroupés entre Légionnaires Parachutistes, mais je n'appartiens plus au Regiment. J'ai été déclaré inapte Parachutiste, et j'ai été affecté au 1er Régiment Etranger d'infanterie affectation que je vis mal, mon cœur étant et restant au 2eme Etranger de Parachutiste. J'ai du abandonner la fourragère rouge du Regiment, ma solde de l'air.
Cette affectation est un déchirement pour moi. J'ai passé trop d'années au Regiment dans les troupes aeoroportées.
Mon contrat est bientôt terminé il me reste deux mois.

J'ai 7 ans et demi de service j'ai donc effectué la moitié du parcours qui me donnerait une retraite et la vie civile me fait peur.

Je passe devant l'officier conseil Légion qui me demande ce que je compte faire. Rengager, ou retourner dans la vie civile.
Je suis prêt a rengager, et a continuer 7 ans de plus pour avoir une petite retraite, mais la condition sine qua non est de retourner au Regiment, en aucune façon je ne veux être affecté dans un régiment d'infanterie.
Hélas pour moi, le service de santé, maintient son veto d'inaptitude aux troupes aeroportées, et me propose vu mon état de santé qui ne s'arrange pas malgré les soins, une sorte de reclassement avec une specialité, de gratte papier, au premier Etranger a la maison mère.
Il n'en est pas question.

Sur ces entre faites Yan est venu me voir a Marseille pendant trois jours. Nous sortons dans les petits restaurants pour nous taper des huîtres et des bulots. Nous réfléchissons a la situation, mais la décision n'appartient qu'a moi.

Pour tuer le temps ...
Je descendais a longeur de journées d’un pas fatigué, la place Sebastopol les boulevards de la Blancarde, l’avenue du Prado, le boulevard Périer, et les rues Paradis et Breteuil. Des "rues a putes" des immeubles insalubres et des hotels pouilleux
"la misere est moins dure au soleil"

De temps en temps je sors a Marseille me baigner a la plage du Prado, ou prendre un verre sur la Cannebiêre. Tout me fait peur, le bruit, la circulation, les gens il y a longtemps que j'ai quitté tout cela, j'ai l'impression d'être un extra-terrestre qui débarque sur une planète étrangère ou tout est a découvrir.
J'ai connu Monique a l'hôpital dans le service ou j'etais soigné, on avait sympathisé je ne m'etais rendu compte de rien, pour moi elle était une infirmière militaire comme tant d'autres.
Monique en me quittant un soir m'a dit très gentiment
- Guy mes parents ont un petit cabanon a Cassis cela fait des mois que vous êtes la, est ce que cela vous ferait plaisir de passer le weck-end chez mes parents, ma mère a fait de l’aîoli
- Sa question me surprenait et comme je ne répondais pas étant devenu imperméable a ce genre de finesse féminine, elle m'a répondu sans attendre ma réponse
- a demain GuY
J'ai repassé ma tenue de sortie car je n'ai pas d'habits civils et me suis retrouvé a Cassis.
- Ne t'inquiète pas me dit Monique, ils ne te poseront pas de questions
Au cabanon c'était sympa les femmes avaient préparé l’aôli. La morue était dessalée a point, habituellement la morue trempe trop toujours dans la même eau. La elle avait été dessalée une fois huit heures et trois fois deux heures, et avait été pochée a l’eau fremisssante, avec du fenouil et des grains de poivre. La sauce avait été montée avec une huile d’olive speciale de petite proriété du coté d’Auriol dont elle ne voulait pas donner l’adresse.
Nous les hommes éclusions le pastis, et le rosé de Provence.J 'avais du mal a me mêler a la conversation, comme si je n'etais pas la.J e ne crois pas avoir fait bonne impression.......
Comme nous rentrions sur Marseille ou Monique habitait, je la remerciais de cette bonne journée, avec des phrases passe-partout, puis Monique se jeta a l'eau et m'expliqua qu'elle en "pinçait pour mon Képi" depuis longtemps.
Je ne te ramène pas a Laveran, je t'invite Rue Fortia, dans une pizzeria tenue par un de mes cousins, puis tu viendras a la maison. Demain je verrai le Médecin Commandant je lui expliquerai la situation et je t'obtiendrai une autorisation pour que tu couche a la maison.
Monique a été adorable avec moi jusqu'a la fin de mon séjour a l'hôpital. De son côté elle a fait des plans pour que civil nous vivions ensemble, elle s'engage même a me trouver du travail. De mon côté je ne suis pas prêt pour que cette liaison continue et j'ai été obligé de lui dire qu'il ne fallait pas qu'elle s'attache a moi. Cette liaison a été trop soudaine, j'ai du mal a rester a la maison a regarder la télé, et a écouter les petits ragots de son métier d'infirmiêre. Je crois finalement que malgré toute la gentillesse, dont elle a fait preuve envers moi, que je préfère rester seul, deglingué.

Je n'étais pas préparé a tout cela .... J'avais envie d'être seul, besoin de réfléchir
Je finis par le lui expliquer au bar le "Cintra" sur le vieux Port.
Monique éclata en sanglots, je lui ai fait du mal je le sais.
Le lendemain Monique était dans le service, puis l'après midi elle a disparue mutée dans un autre service a un autre etage, sur sa demande........

Fin de Contrat

Le grand jour est arrivé, dans quelques minutes je ne serai plus Légionnaire.
Je suis en grande tenue a Aubagne, les libérables sont rassemblés sur la voie sacrée, devant le monument aux morts, de Saîda, recontruit intégralement.
La musique régimentaire nous a joué une aubade en entamant le "Boudin" et le colonel commandant la Légion Etrangêre, nous passe en revue accompagné d'une ribambelle d'officiers supérieurs et de sous officiers.
Il est muni de nos états de service, et s'arrête devant chacun de nous, avant d'avoir parcouru les appréciations de tous les commandants de compagnie que j'ai eu pendant toutes ces années.
Au garde a vous je me présente
- C'est bien Légionnaire de 1ere classe Rosi, tu est bien noté, tu t'est conduit avec "honneur et fidélité" pendant toutes ces années j'espère que ta santé s'est améliorée?
- oui mon Colonel mais intérieurement je sais qu'il n'en est rien, et que seul la fin de mon contrat m'a fait partir de l'hôpital.
- Tu as des projets de travail pour le civil?
- Non mon Colonel
- Je te souhaite bonne chance, tu sais que tu pourras toujours faire appel a nous en cas de besoin. (c'est comme le Bon Dieu on le prie quand on est dans la merde, mais le téléphone ne répond jamais, il est toujours occupé)
- A vos ordres mon Général.
La musique quelques instants après a entamé une nouvelle aubade.
C'est fini je n'ai plus qu'a rejoindre le fourrier lui rendre l'ensemble des effets militaires et endosser une tenue civile que j'ai acheté la veille. Un jean, et une chemise Lacoste, je me suis demerdé a ne pas rendre mes chaussures de sortie militaire.
Je rejoins mes camarades liberables. Nous franchissons une dernier fois le Poste de Police qui nous présente les armes.
C'est terminé, je ne suis plus Legionnaire-Parachutiste, je ne m'appelle plus Rosi Guy né le 23 Octobre a Monte Carlo de citoyenneté Monegasque, mais ai repris mon nom de naissance.
Une page est tournée, faite de sueur, de sang, de sacrifices, de fatigues, mais aussi de camaraderie, d 'orgueil d'avoir appartenu au sein de la Légion Etrangère au 2eme Régiment Etranger de Parachutiste, a la deuxième compagnie, a la Deuxième section.

Je prends un car direction Marseille, j'ai 7OO,OO Frs en poche, il va falloir aller vite et trouver du travail, dans les jours qui viennent, pour ne pas me retrouver a "la rue".

Pendant ce temps le reste du Régiment continue a œuvre au Tchad

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